29.12.12

La pente glissante : du "mariage" homosexuel à la polygamie

Lu sur wikipedia à propos d'un sophisme appelé "sophisme de la pente glissante".


« Si vous vous autorisez le mariage homosexuel, la tendance se généralisera bientôt au mariage pédophile, au mariage zoophile, au mariage nécrophile. »

Ce sophisme de la pente "glissante" consiste à présenter à l'imagination les conséquences d'une concession. "Si vous accordez une augmentation de salaires, il n'y aura plus de limites et, à terme, les bas salaires représenteront l'intégralité des charges d'exploitation. Ce qui conduira à la ruine générale." Ce qui est un véritable sophisme de la "pente savonneuse".

Mais contrairement à ce que prétend wikipedia, lorsque le cardinal Barbarin fait observer que le "mariage" homosexuel conduira à justifier n'importe quelle relations sous le terme de "mariage", ce n'est pas un sophisme. Parce que le "sophisme de la pente glissante" se place dans le même ordre où seule l'intensité ou toute qualité contingente, varie. Le montant du salaire pourra ainsi varier, mais ce sera toujours un salaire (un énorme salaire et un petit salaire sont tous deux des salaires, un mariage interracial et un mariage intraracial restent des mariages, un mariage entre riches et un mariage entre pauvres restent des mariages, un mariage entre un riche et une pauvre, un mariage d'amour, un mariage d'intérêt, un mariage de vieillards etc.)

Alors que le cardinal Barbarin ne se place pas au niveau de la variable d'intensité (par exemple) ou de toute qualité contingente du mariage, mais au niveau de la définition du mariage. Il se place au niveau de la dénaturation de la substance du mariage. Si le mariage n'est pas l'union d'un homme et d'une femme, alors il n'y aura plus aucune barrière parce que la définition du mariage aura été atteinte. Ce n'est pas une question de quantité, de qualité, de variables qui n'atteignent pas la substance, mais une question de substance. Toucher à la substance, c'est détruire de fond en comble et corollairement permettre ensuite n'importe quoi, justifier toutes les monstruosités. Le cardinal a donc parfaitement raison.

Comme quoi, on peut en prétendant dénoncer un prétendu sophisme, qui en réalité est une vérité, en énoncer un.

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