La petite diligence

Un commentateur dont le pseudo est "incongru" me remercie pour un des commentaires que j'ai publié sur le Salon beige. J'ai en effet fait remarquer que le mariage civil était une bonne institution qui a permis pendant presque tout le début du XIXe siècle d'étendre aux incroyants les bienfaits de l'ordre public catholique et français (ordre public accepté par les juifs d'Algérie qui sont devenus pour cela français dès cette époque). La mariage civil a permis d'éviter les drames familiaux consécutifs aux divorces dans de nombreuses familles athées, protestantes et juives.

Voici donc ce que "incongru" a posté :

« merci à Denis Merlin pour des précisions que beaucoup ignorent : il n'y a pas que des catho et des athées en France! et déjà sous Louis XVI : c'était d'ailleurs le problème posé par la Réforme, que les adultes "copulent", c'était condamné mais sans conséquence, par contre les enfants nés n'avaient même pas d'état civil
Rapelons-nous la chanson de "la petite diligeance": le notaire, pour rédiger le contrat, partie plus importante pour certains que le côté spirituel du passage devant le curé et son bréviaire; c'est surtout ce contrat que le mariage civil récupère. »

On peut relire ou lire l'edit du bon roi Louis XVI sur la question. Grâce à Internet, c'est possible. (Merveilleux Internet ! qui empêche les idéologies de nous enfumer…)

Et voilà que la chanson "La Petite diligence" me ramène au temps de mon enfance où un disque 78 t/mn que mes parents avaient offert à mon frère et moi :

L'interprète n'était pas André Claveau.