31.12.12

Occuper un chantier = arrestations, occuper un local habité = rien

On se souvient que des jeunes "identitaires" avaient occupé un chantier d'un édifice en construction, un dimanche. Les ouvriers n'étaient pas présents. Ils n'avaient perturbé aucune activité légale.

Il y a eu pas moins de quatre arrestations, avec garde à vue de plusieurs heures, mises en examen et contrôle judiciaire strict. Vraisemblablement un procès se tiendra, malgré l'extrême fragilité de l'accusation.

En revanche, l'occupation de la Nonciature a entraîné des violations graves des droits de l'homme. Les locaux étaient occupés et des dossiers très confidentiels concernant la vie privée ont risqué d'être à la disposition d'irresponsables. Il y a eu violation de domicile.

Après l'expulsion, il n'y a eu aucune arrestation, aucune garde à vue. La "justice" n'interviendra pas.

Qu'est-ce qu'une "justice" qui modifie son comportement selon les opinions ou l'origine des personnes, en faisant abstraction des faits ? C'est une justice qui se moque de l'égalité fondamentale des êtres humains.

Les forces de l'ordre libèrent la Nonciature

Les occupants de la Nonciatures ont été évacués à 15 heures 30 par les forces de l'ordre.

Il seront restés dans les lieux de 10 heures 30 à 15 heures 30 soient cinq heures.
Sans que le Chef de l'Etat ni aucun membre du gouvernement ne s'indigne devant cet acte inadmissible ayant bafoué de nombreux droits fondamentaux et universels de l'homme.

Merci aux forces de l'ordre d'avoir effectué leur travail difficile et en l'occurrence si nécessaire pour nous défendre tous !

L'occupation de la nonciature contre le droit à la vie privée

La Nonciature règle des problèmes matrimoniaux et de conscience ultra-confidentiels, la présence d'étrangers à ces affaires n'offrant aucune garantie (prestation de serment) constitue, outre un attentat à la liberté religieuse et au droit international, un grave attentat contre la vie privée.

Par leur inaction les autorités françaises sont complices. Aucune déclaration à cette heure condamnant cette occupation, ni par le Président de la République, ni par le Premier ministre, ni par le ministre de l'Intérieur n'a été entendue. Ils sont donc bien complices. La France est bien dans une situation insurrectionnelle justifiant la résistance passive.

L'occupation dure depuis ce matin 10 heures 30, soit plus de six heures.

Le Forum catholique n'est plus joignable

Le "Forum catholique" n'est plus joignable depuis plusieurs jours. Le chef du Forum (monsieur Xavier Arnaud qui signe XA) ne pourrait donner d'explication à cette mystérieuse disparition, c'est ce qu'il prétend.

Selon une rumeur le « serveur » du forum serait en panne (le "disque dur" aurait implosé). Rien n'est sûr.

Le Forum catholique souffre aussi beaucoup du refus de la plupart de ses intervenants de la doctrine de la liberté religieuse et des droits de l'homme, ce qui aboutit à une sorte de stérilité. Tout a été dit et ce ne sont pas les tricotages sur la prose de René Girard ou les dernières théories des sociologues qui changeront quoi que ce soit à cette sorte de désertification par isolement des sources vives de la pensée.

Occupation de la Nonciature = viol des droits de l'homme

Il semble qu'un petit nombre de personnes occupent la Nonciature (ambassade du Vatican) à Paris, sous prétexte de soutenir de leurs amis (mouvance socialo-communiste).

Ces délinquants prennent à parti les chrétiens sur leur foi en ayant  écrit sur un calicot « Jésus défendait l'étranger, pour tes frères sans papiers, chrétiens qu'as-tu fait ? ».

La liberté religieuse interdit de prendre une foi en otage pour obtenir une action du croyant. Il n'y a pas de droit de l'homme contre les droits de l'homme (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).

Cette agression contre les catholiques parce qu'ils sont catholiques constitue une discrimination illicite bafouant la liberté religieuse.

L'absence de réaction des autorités publiques laïques confirment que la France n'est pas un Etat de droit.

Charb se voit en auteur classique


Monsieur Charb qui gagne sa vie comme provocateur communiste chez Charlie-Hebdo, se voit en auteur classique. 

Selon un article du Parisien :


« Pour lui, «ce serait une bonne idée de le mettre dans les écoles, même des enfants musulmans peuvent le lire dans la mesure où ils acceptent que Mahomet soit représenté». 

Ose-t-il déclarer à propos à propos de son "livre" (en fait une bande dessiné dont il est co-auteur). Sans doute sommes-nous invités à rire de cette très fine plaisanterie.

Mais après tous s'il était sérieux ? En activant ses réseaux communistes au Ministère de l'Education nationale pourquoi n'y parviendrait-il pas ? 

il enseignera ainsi sa vérité sur Mahomet, comme il enseigne sa vérité sur Jésus, en bafouant la liberté religieuse (contre laquelle lutte d'ailleurs monsieur Peillon), l'autorité des parents pourtant protégées par la Déclaration universelle des droits de l'homme. Il le fera avec l'argent prélevée sur les budgets des familles. Viol de la liberté d'enseignement, viol de la liberté religieuse, viol des droits des parents, viol du droit de propriété, nous sommes bien dans le monde communiste.

Avec cette interview de monsieur Peillon où il définit la "religion de la laïcité", nous avons la clé de la tyrannie laïciste qui se réclame des droits de l'homme pour mieux les bafouer :


Ce qu'il y a de confondant dans cette idéologie, c'est sa naïveté. Ce qui la rend ridicule est la disproportion entre ses prétentions intellectuelles et le résultat. On peut en rire, du moins moi j'en ris. Mais au final, j'en reste très inquiet et je n'en ris plus du tout. La négation de tous les droits de l'homme et en particulier ce droit pivot des droits de l'homme qu'est la liberté religieuse est nécessaire dans la pensée de ceux qui ne voient pas la destinée transcendante de l'homme, fondement ultime de ses droits que Dieu lui confère.

29.12.12

Mme Michèle Delaunay et M. Michel Serres attaquent la foi catholique

Lu sur twitter où j'ai répondu à madame Delaunay.

Voici le tweet de madame Delaunay ainsi que la conversation dans laquelle je suis intervenu :

Michel Serres sur @F_inter Aujourd'hui les catholiques condamneraient la SainteFamille : un mari qui n'était pas le père, une mère vierge.


Il semblerait que le "philosophe" monsieur Michel Serres se permet des hypothèses sur la radio d'Etat au sujet des catholiques. Il imagine leur attitude en fonction de leur foi.

Les "catholiques condamneraient la Sainte Famille". C'est inepte. D'abord parce que l'intimité de la Sainte famille était cachée. En apparence Jésus était fils de saint Joseph. Le droit naturel respecte les secrets de famille. Ensuite parce que même si les faits miraculeux avaient été connus, il n'y aurait eu aucune raison de les condamner. La vierge mère d'Isaïe était annoncée depuis des centaines d'années.

« Is 7,14. C'est pourquoi le Seigneur Lui-même vous donnera un signe: Une vierge concevra, et Elle enfantera un fils, auquel on donnera le nom d'Emmanuel. »


Quant au mariage de la Sainte Vierge et de saint Joseph, c'est un grand mystère. Tous deux étaient véritablement mariés, il existait et existe un lien sacré entre la Mère de Dieu et un humain… C'est sublime et monsieur Serres et madame Delaunay n'ont aucun titre à s'en mêler. J'aurais envie d'écrire "Bas les pattes !"

Enfin, les catholiques se sachant eux-mêmes pécheurs ne condamnent ni ne jugent personne.

Le plus naturellement injuste au regard du droit positif, dans le discours du "philosophe" et de la femme politique, c'est le jugement et la condamnation d'une catégorie de citoyens en raison de leur foi, contre la Déclaration universelle des droits de l'homme, contre la Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme, contre les droits universels de l'homme à la croyance.

(1) Sur wikipedia à la rubrique Isaïe on lit ce passage involontairement comique :

« Le Seigneur vous donnera un signe Voici que la jeune femme (traduit parfois par « vierge ») est enceinte et enfante un fils » (Isaïe 7.14)

En voilà un de "signe" ! Une jeune femme est enceinte et enfante un fils ! Ben ça alors, c'est vraiment pas courant ! c'est un "signe" qui étonnera tout le monde. Monsieur Daoudal le faisait remarquer, je ne fais que reprendre sa remarque ironique.

La pente glissante : du "mariage" homosexuel à la polygamie

Lu sur wikipedia à propos d'un sophisme appelé "sophisme de la pente glissante".


« Si vous vous autorisez le mariage homosexuel, la tendance se généralisera bientôt au mariage pédophile, au mariage zoophile, au mariage nécrophile. »

Ce sophisme de la pente "glissante" consiste à présenter à l'imagination les conséquences d'une concession. "Si vous accordez une augmentation de salaires, il n'y aura plus de limites et, à terme, les bas salaires représenteront l'intégralité des charges d'exploitation. Ce qui conduira à la ruine générale." Ce qui est un véritable sophisme de la "pente savonneuse".

Mais contrairement à ce que prétend wikipedia, lorsque le cardinal Barbarin fait observer que le "mariage" homosexuel conduira à justifier n'importe quelle relations sous le terme de "mariage", ce n'est pas un sophisme. Parce que le "sophisme de la pente glissante" se place dans le même ordre où seule l'intensité ou toute qualité contingente, varie. Le montant du salaire pourra ainsi varier, mais ce sera toujours un salaire (un énorme salaire et un petit salaire sont tous deux des salaires, un mariage interracial et un mariage intraracial restent des mariages, un mariage entre riches et un mariage entre pauvres restent des mariages, un mariage entre un riche et une pauvre, un mariage d'amour, un mariage d'intérêt, un mariage de vieillards etc.)

Alors que le cardinal Barbarin ne se place pas au niveau de la variable d'intensité (par exemple) ou de toute qualité contingente du mariage, mais au niveau de la définition du mariage. Il se place au niveau de la dénaturation de la substance du mariage. Si le mariage n'est pas l'union d'un homme et d'une femme, alors il n'y aura plus aucune barrière parce que la définition du mariage aura été atteinte. Ce n'est pas une question de quantité, de qualité, de variables qui n'atteignent pas la substance, mais une question de substance. Toucher à la substance, c'est détruire de fond en comble et corollairement permettre ensuite n'importe quoi, justifier toutes les monstruosités. Le cardinal a donc parfaitement raison.

Comme quoi, on peut en prétendant dénoncer un prétendu sophisme, qui en réalité est une vérité, en énoncer un.

28.12.12

Droits de l'homme contre droit naturel ?




Voici un texte de monsieur Madiran trouvé sur le Salon beige et tiré de Présent :

« L’instrument adéquat de cette évolution manifestement infernale, c’est le langage démocratique, c’est la conceptualisation démocratique, c’est la supercherie démocratique des droits de l’homme imposant leur souveraineté absolue à l’encontre et à la place de la loi naturelle. »

Monsieur Madiran adore les antinomies. Ici droits de l'homme et démocratie d'un côté et hiérarchie de l'autre.

Alors que le droit naturel ne s'oppose pas aux droits subjectifs. Ce sont deux notions distinctes. Le droit naturel est un ensemble de règles qui fondent les droits universels de l'homme.

Les droits fondamentaux et universels n'annihilent pas les droits contingents et personnels, ils les fondent. Le nourrisson a le droit d'être nourri parce qu'il existe un droit universel à la vie dont il jouit en vertu du droit (pris dans le sens d'« ensemble de règles »). Les parents doivent s'occuper de leurs enfants, les protéger, les nourrir, les cajoler lesquels leur doivent le respect, ils ont donc des droits symétriques et inégaux fondés sur leurs droits fondamentaux respectifs et égaux (les enfants ont droit à la vie et au développement, les parents ont droit, eux aussi à la vie et à la liberté religieuse et à la liberté d'expression).

Le droit naturel confère des droits universels (donc des devoirs, les droits supposent des devoirs, ils sont ensemble indissociables) il est donc erroné d'opposer "droits universels de l'homme" et droit naturel. Un droit subjectif suppose toujours un créancier et un débiteur. Du point de vue de l'exposition didactique on peut présenter le droit fondamental objectif comme un catalogue de droits universels fondamentaux subjectifs (les fondements de ces droits et les aspects techniques sont supposés connus).

La démonstration de monsieur Madiran est fondée sur une confusion sémantique entre les deux sens du mot "droit" (droit objectif, soit ensemble de règles, droit subjectif capacité d'exiger juridiquement).

La démocratie, qui n'est pas nécessairement la démocratie à la Rousseau, peut et doit respecter le droit naturel, autrement dit les droits universels de l'homme. Comme le dit génialement Jean XXIII, il faut un ordre juridique "ferme", un ordre public ferme. (Pacem in terris, j'ai déjà posté sur la question). Il est vrai qu'historiquement il a fallu du temps pour faire le point et mettre toutes les notions en place. Il est vrai que la Déclaration du 26 août 1789 mêle de bons articles avec des articles rousseauistes inquiétants (la loi n'est qu'une volonté).

Tout cela n'aurait qu'un intérêt académique si la prose de monsieur Madiran ne conduisait au lefebvrisme et au sédévacantisme. En effet, si les discours du Pape sont remplis de supercheries infernales (Jean XXIII, Jean-Paul II et le Compendium insistent sur le caractère central de l'organisation sociale autour de la notion de droits universels de l'homme), il devient impossible de suivre le Pape en matière doctrinale. Ce qui conduit au lefebvrisme et au sédévacantisme. Le fait  que monsieur Madiran garde le silence après avoir accusé le Pape de "supercherie" "infernale" dans ses exposés doctrinaux, tout en toisant les malheureux qui font confiance à l'éditorialiste de "Présent" et deviennent sédévacantistes, alors que lui-même semble mépriser cette opinion, est apparemment incohérent. Mais peut-être peut-on retrouver la cohérence chez monsieur Madiran en émettant l'hypothèse d'un mépris pour le public qui lui fait confiance. L'affaire Mittterrand-Le Pen pourrait le confirmer. Il est historiquement établi par messieurs Cohen et Péant que monsieur Le Pen était un agent, parfaitement conscient, suscité par monsieur Mitterrand dont il recevait les ordres derrière le dos des électeurs naïfs et trompés (des électeurs de gauche, mais surtout des électeurs traditionalistes). Il existait, paraît-il et selon MM. Cohen et Péan (et il existe car on ne voit pas pourquoi cela aurait cessé), des agents de liaison entre la direction socialiste et la succursale "frontiste" (Nous somme en plein dans l'ambiance "1984" de Orwell). Je crains fort que l'on ne nous ait pris pour des imbéciles et que l'on ne continue à le faire.

Les exposés trompeurs, anxiogènes et scandaleux de monsieur Madiran aboutissent au retrait de la vie sociale et politique de ceux qui y adhèrent. Ce retrait est de deux genres :  1) le genre sédévacantisme ou lefebvrisme 2) genre  militance au "Front national". Dans tous les cas, cela aboutit à la neutralisation des traditionalistes, leur appauvrissement, leur marginalisation, donc leur absence d'influence. C'est finalement tout ce dont rêvent les ennemis de la France catholique. Mitterrand et ses amis en ont rêvé, MM. Le Pen et Madiran le réalisent.

Aujourd'hui le Salon beige publie la prose de monsieur Madiran comme s'il s'agissait d'un oracle...

27.12.12

Camille et Geneviève fugues ou enlèvements ?

Il semble que les deux fugueuses viennent d'être retrouvées sur le site de Notre-Dame des Landes où elles manifestaient avec leurs copains et copines (30/12/12)



Ces deux jeunes filles Camille et Geneviève ont, soit fugué, soit ont été enlevées. On ne sait.



Il y a peu une jeune fille a été retrouvée quasi miraculeusement en Allemagne. ses camarades avaient prié pour elle. Elle fut retrouvée.

Avec l'avortement on s'en prend à l'un d'entre nous

L'avortement s'en prend à un être humain, ils s'en prend à l'un d'entre nous dans ses droits fondamentaux et universels.

Laïcité à la française à propos de Noël

Alors que le personnel médiatique et politique nous rebat les oreilles à propos des fêtes musulmanes, c'est le silence à propos de Noël.

Monsieur Hollande est resté silencieux sur la naissance du Petit Jésus.

Cela est évidemment un mépris de la neutralité de l'Etat à l'égard des religions. Cela trahit une préférence du personnel politique pour la religion musulmane. On aurait tort de croire que cette préférence est conjoncturelle ou due à des motifs électoralistes.

C'est une préférence ancienne qui existe depuis au moins les "Lettes persanes" de Montesquieu (1721), voire et qui s'est poursuivie à travers une abondante littérature française et occidentale en faveur de l'islam (Nietzsche par exemple).

Cela serait libre juridiquement si cela était conforme à la raison. Mais d'une part c'est une injure grave aux croyants chrétiens, ce qui est contraire à la raison. D'autre part, la croyance chrétienne satisfait pleinement la raison. A ce titre elle a droit à un traitement spécial.

Immigration des auxiliares militaires afghans en France

Il semble que le gouvernement organise l'immigration des Afghans ayant collaboré avec l'armée française en Aghanistan.

Je croyais que les troupes françaises intervenaient pour rétablir le gouvernement légal et les droits de l'homme avec l'approbation de la population.

Comment se fait-il que l'on prenne en charge ces gens comme si nous avons été une troupe d'occupation ramenant des auxiliaires indigènes dans les fourgons militaires ?

Tout est mensonge alors dans la propagande des médias et des institutions françaises.

L'Afghanistan a refusé une "traité d'amitié" avec la France parce qu'un musulman ne peut être l'ami d'un non-musulman. (L'Algérie a aussi refusé un "traité d'amitié". Ce sont des attitudes injurieuses ignorées de nos gouvernements) et ce sont pour ces gouvernements que, prétendument plus de 80 soldats français sont morts sous Sarkozy.

Justice pour la France en Algérie

http://fr.altermedia.info/general/journal-hebdomadaire-en-francais-de-la-voix-de-la-russie-du-lundi-24-decembre-2012‏_44930.html

Le journal télévisé hebdomadaire de la "Voix de la Russie" a l'inconvénient d'être un journal édité par une puissance étrangère.

Mais lorsque le gouvernement de monsieur Hollande attaque et diffame son propre pays et son propre peuple, alors que c'est la Russie qui les défend… Je ne peux me faire scrupule de conseiller à mes lecteurs d'écouter au moins le premier sujet sur la question algérienne. Avec un grand talent journalistique cette vidéo fait un résumé de l'historique des relations franco-algériennes, au moins sur le plan économique et social.

Sur le plan institutionnel, je l'ai fait en partie à propos notamment du sénatus-consulte de 1865 en démontrant l'excessive générosité de la France, aujourd'hui diffamée par le gouvernement français.

25.12.12

Ecoute d'Alain Soral

Alain Soral tient un site où il publie des vidéos, il écrit aussi des livres, beaucoup de livres. Il semble qu'il rassemble autour de lui un certain nombre de marxistes également attachés à certaines valeurs françaises et universelles, du moins c'est comme cela que l'on peut comprendre son discours.

Il représente le courant d'idées de l'abbé Meslier (1664 - 1728). Il est communiste, athée, officiellement non hostile aux religions (sauf la religion juive). Il hait le Talmud et reprend ce que les antisémites serinent calomnieusement sur ce livre, qui, d'ailleurs, fait partie de la culture française : le Talmud.

Est-il complètement nul ? Certes non. Ses critiques de mademoiselle Fourest de de monsieur Olivier Besancenot sont comiques et portent souvent droit.

Je veux bien croire que le fisc se fasse l'instrument du pouvoir pour la persécution des dissidents. Il paraît que Dieudonné (qui se prend pour un descendant d'esclave transatlantique ? ? ? (1) a fait l'objet d'un redressement fiscal fantaisiste destiné à lui ôter sa fortune.

C'est vraisemblable. Moi-même je vis ce genre d'aventure. La "justice" française m'a spolié d'une propriété (et pas que d'une propriété) avec une grande brutalité et un grand cynisme, et aujourd'hui le fisc parfait le travail, saisit ma modeste retraite pour m'en faire payer, sans aucun titre, la taxe foncière (pour une propriété que je ne peux occuper, qui est louée 2 300 € par an, mais pour laquelle ma mère, juste avant de mourir a été condamnée à pratiquer 500 000 € de réparations cinq cent mille euros - je peux fournir les preuves, je les publierais si l'on doute de ce que j'écris). La France est un Etat totalitaire, c'est l'évidence. Les magistrats et les agents du fisc sont souvent de simples agents de l'Elysée ou des forces occultes commis au "sale boulot", il peut y avoir des dissidents dans ces corps-là aussi, c'est pourquoi je continue de me battre.

Cela dit, je n'adhère pas au discours idéologique soralien. C'est le discours marxiste fait de soupçons continuels qui s'oppose comme tel à toute fraternité, même si ce qu'il dénonce est parfois exact. Je tiens cependant à souligner que, contrairement à ce que prétend monsieur Soral, la France de Pétain n'a pas participé volontairement à la déportation des juifs en Allemagne. La France avait perdu la guerre, elle était dans un état d'infériorité lorsqu'elle discutait avec l'Allemagne, elle n'était donc pas libre, par exemple des millions de Français étaient prisonniers en Allemagne (par exemple et seulement à titre d'exemple) autre exemple, l'armée allemande occupait la France et les gaullistes n'y pouvaient rien.

D'autre part, prendre le discours extrémiste d'un rabbin dissident pour faire croire que c'est la doctrine de tous les juifs n'est pas très honnête (euphémisme). La Ligue de défense juive est interdite en Israël. Il restera éternellement aussi que notre notion des droits de l'homme et notre religion chrétienne, nous les devons aux juifs. Je ne pense pas prendre monsieur Chavez pour modèle, lui aussi est trop peu homme de paix pour moi. Je suis favorable aux droits universels de l'homme, je suis donc pour leur règne universel.

Bref, je ne suis pas d'accord avec monsieur Soral, mais je suis tout à fait opposé à sa persécution et à son bâillonnement, surtout que l'anticatholicisme est déchaîné par ailleurs avec les encouragements de l'Etat. Cela dit, monsieur Soral est tout de même beaucoup moins bâillonné que ne l'est le courant catholique qui n'est jamais invité dans les médias, alors que monsieur Soral, par exemple débat avec la sinistre madame Bachelot.

(1) C'est la vision quasi universelle aujourd'hui de l'héritage de droits imprescriptibles fondés sur la race. Monsieur M'Bala M'Bala a beaucoup plus de risque d'être descendants d'esclavagistes que d'esclaves (son père est Africain). Mais on ne devrait pas avoir à discuter de revendications raciales qui fondent une inégalité des droits de naissance. Un homme de couleur X aurait, en naissant, des droits sur les hommes de couleur Y du fait d'événements "historiques". C'est du racisme, ni plus ni moins. D'ailleurs c'est aussi ridicule puisque dans le cas de Dieudonné, il faudrait qu'une moitié de l'individu soit créancier de l'autre moitié du même individu qui serait débiteur. C'est une histoire de fous, d'autant plus que les Africains étaient aussi esclavagistes et qu'ils sont peut-être descendants de propriétaires d'escalves et d'esclaves, ce qui diviserait une nouvelle fois l'individu. Moi-même avec mes centaines de milliers d'ancêtres, je suis probablement descendants d'esclaves et de propriétaires d'esclaves (l'esclavagisme était universel dans l'Antiquité, y compris chez les Juifs). Je me demande si mon cerveau droit va demander des comptes à mon cerveau gauche… Et cela d'autant plus qu'historiquement certains esclaves sont devenus propriétaires d'esclaves après avoir été affranchis et que d'autres après avoir été propriétaires d'esclaves se sont ruinés et sont à leur tour devenu esclaves. Comment leurs descendants vont-ils résoudre le problème ?

Puer natus est in Bethlehem, visite rapide de Bethlehem en images et en musique



Il existe plusieurs versions de ce cantique sublime dont j'ai appris l'existence en écoutant chanter une vieille religieuse :

Voici les paroles que j'ai pu rétablir à partir de ce site qui en donne toutes les versions (mais pas celle, abrégée, que l'on entend sur la vidéo youtube donnée par mon blog) :



1. Puer natus in Bethleem, Alleluia
    Unde gaudet Jerusalem, Alleluia, Alleluia.

Un enfant est né à Bethlehem, Alleluia
C'est pourquoi Jérusalem se réjouit, Alleluia, Alleluia

Refrain : In cordis jubilo Par des cris de joie dans le cœur
              Christum natum adoremus, Adorons le Christ-Fils
              Cum novo cantico Par un chant nouveau


2. Assumpsit carnem Filius, Alleluia,
    Dei Patris altissimus*, Alleluia, Alleluia.

Il a pris chair le Fils, Alleluia,
Du Père très haut,  Alleluia, Alleluia


Refrain : In cordis jubilo
              Christum natum adoremus,
              Cum novo cantico


3. Per Gabrielem nuntium, Alleluia,
    Virgo concepit Filiuym, Alleluia, Alleluia.

Refrain : In cordis jubilo
              Christum natum adoremus,
              Cum novo cantico


Par l'annonce de Gabriel, Alleluia, (ou "Dieu soit loué", traduction de l'hébreu "Alleluia")
La Vierge conçoit le Fils,  Alleluia, Alleluia

4. Tanquam sponsus de thalamo, Alleluia,
    Processit Matris utero, Alleluia, Alleluia.

Comme l'époux de la pièce secrète de la maison, Alleluia,
Il sort de l'uterus de sa Mère,  Alleluia, Alleluia

Refrain : In cordis jubilo
              Christum natum adoremus,
              Cum novo cantico


5. Hic jacet in praesepio, Alleluia,
    Qui regnat sine termino. Alleluia, Alleluia.

Ici git en son berceau, Alleluia,
Celui qui règne sans fin, Alleluia, Alleluia,

Refrain : In cordis jubilo
              Christum natum adoremus,
              Cum novo cantico


6. In hoc natali gaudio, Alleluia,
    Benedicamus Domino. Alleluia, Alleluia.

En ce jour de sa naissance, Alleluia,
Benissons le Seigneur,  Alleluia, Alleluia

Refrain : In cordis jubilo
              Christum natum adoremus,
              Cum novo cantico

7. Laudetur sancta Trinitas, Alleluia,
    Deo dicamus gratias. Alleluia, Alleluia.

Que la sainte Trinité soit louée, Alleluia,
Rendons grâces à Dieu, Alleluia, Alleluia

Refrain : In cordis jubilo
              Christum natum adoremus,
              Cum novo cantico


Par un cri de joie dans le cœur
Adorons le Christ-Fils
Par un chant nouveau

(Traduction proposée du latin personnelle)

24.12.12

En cette nuit de Noël, une pensée pour les prisonniers

Monsieur Daoudal rappelle le sort scandaleux de madame Asia Bibi, détenue pour sa foi depuis l'an 2009. Son procès d'appel n'est toujours pas fixé.


« Elle est en prison depuis le 19 juin 2009. Elle a été condamnée à mort le 8 novembre 2010. Pour « blasphème ». Parce qu’elle est chrétienne et qu’elle a simplement défendu sa foi. Ce Noël 2012 est son quatrième Noël en prison, alors que son procès en appel n’est toujours pas programmé.On priera aussi pour son mari, Ashiq Maseeh, et leurs enfants, Nasima (24 ans, mariée), Imram (20 ans), Isha (17 ans), Sidra (15 ans), et Isham (11 ans). »
On priera aussi pour tous les prisonniers d'opinion, et les prisonniers en général, car même dans le cas où ils méritent leur peine, il n'en souffrent pas moins et tout particulièrement en cette nuit de Noël.
Je les visiterai donc par la pensée.

Adeste fideles, par le Chœur de Domenico Bartolucci



Le chœur et l'orchestre sont sous la direction du cardinal Bartolucci, aujourd'hui âgé de 95 ans. Je n'ai pu déterminer la date de l'enregistrement. La présentation est effectuée par le cardinal Tarcisio Bertone. Le cardinal Bertone est un penseur méconnu de notre époque qui inspire plusieurs idées de ce blog (sur la liberté, sur la laïcité notamment)

Accourez, fidèles, joyeux, triomphants :
Venez, venez à Bethléem.
Voyez le roi des Anges qui vient de naître.
Venez, adorons,
Venez adorons le Seigneur.
Dociles à la voix céleste,
les bergers quittent leur troupeau
et s'empressent de visiter son humble berceau
Et nous aussi, hâtons-nous d'y porter nos pas.
Venez, etc.
Nous verrons celui qui est la splendeur éternelle du Père,
caché sous le voile d'une chair mortelle;
Nous verrons un Dieu enfant enveloppé de langes
Venez, etc.
Embrassons pieusement ce Dieu devenu pauvre pour nous
et couché sur la paille;
Quand il nous aime ainsi,
Comment ne pas l'aimer à notre tour ?
Venez, etc.
2LatinAdeste, fideles, læti triumphantes.Venite, venite in Bethlehem.Natum videte Regem angelorum.Venite, adoremus (ter)Dominum.En grege relicto humiles ad cunas,Vocati pastores approperant,Et nos ovanti gradu festinemus.Venite, adoremus (ter)Dominum.Æterni Parentis splendorem æternum,Velatum sub carne videbimus,Deum infantem pannis involutum.Venite, adoremus (ter)Dominum.Pro nobis egenum et fœno cubantemPiis foveamus amplexibus ;Sic nos amantem quis non redamaret ?Venite, adoremus (ter)Dominum.

[modifier]


Paroles en latin et en français, selon la rubrique wikipedia consacrée à cet hymne dont les paroles sont attribuées à saint Bonnaventure.

Joyeux Noël ! Minuit chrétiens par Andrea Bocelli



Paroles tirées de ce site (article de Denis Havard de la Montagne) :

« Minuit, chrétiens, c'est l'heure solennelle
Où l'Homme-Dieu descendit jusqu'à nous,
Pour effacer la tache originelle,
Et de son Père arrêter le courroux.
Le monde entier tressaille d'espérance,
A cette nuit qui lui donne un Sauveur.
Peuple, à genoux, attends ta délivrance
Noël ! Noël ! Voici le Rédempteur (bis)
De notre foi que la lumière ardente
Nous guide tous au berceau de l'Enfant,
Comme autrefois une étoile brillante
Y conduisit les chefs de l'Orient.
Le Roi des rois naît dans une humble crèche :
 Puissants du jour, fiers de votre grandeur,
A votre orgueil, c'est de là que Dieu prêche.
Courbez vos fronts devant le Rédempteur (bis).
Le Rédempteur a brisé toute entrave,
La Terre est libre et le Ciel est ouvert.
Il voit un frère où n'était qu'un esclave,
L'amour unit ceux qu'enchaînait le fer.
Qui lui dira notre reconnaissance ?
C'est pour nous tous qu'il naît, qu'il souffre et meurt.
Peuple, debout ! Chante ta délivrance.
Noël ! Noël ! Chantons le Rédempteur (bis). »

Le christianisme est aussi une histoire. A un moment donné, au milieu d'un peuple qu'il s'est choisi, naît l'Homme-Dieu né pour tout restaurer.

23.12.12

Le « genre » contre les droits de l'homme

Le Pape a poursuivi son discours sur la crise de la société occidentale et a démontré, selon moi et l'un des thèmes favoris de mon blog, qu'à la fois les lefebvristes et para-lefebvristes, ainsi que les "progressistes", les "existentialistes" s'opposaient aux droits universels de l'homme et s'opposaient en définitive à Dieu :


« Le Grand Rabbin de France, Gilles Bernheim, dans un traité soigneusement documenté et profondément touchant, a montré que l’atteinte à l’authentique forme de la famille, constituée d’un père, d’une mère et d’un enfant – une atteinte à laquelle nous nous trouvons exposés aujourd’hui – parvient à une dimension encore plus profonde. Si jusqu’ici nous avons vu comme cause de la crise de la famille un malentendu sur l’essence de la liberté humaine, il devient clair maintenant qu’ici est en jeu la vision de l’être même, de ce que signifie en réalité le fait d’être une personne humaine. Il cite l’affirmation devenue célèbre, de Simone de Beauvoir : « On ne naît pas femme, on le devient ». Dans ces paroles se trouve le fondement de ce qui aujourd’hui, sous le mot « gender », est présenté comme une nouvelle philosophie de la sexualité. Le sexe, selon cette philosophie, n’est plus un donné d’origine de la nature, un donné que l’être humain doit accepter et remplir personnellement de sens, mais c’est un rôle social dont on décide de manière autonome, alors que jusqu’ici c’était à la société d’en décider. La profonde fausseté de cette théorie et de la révolution anthropologique qui y est sous-jacente, est évidente. L’être humain conteste d’avoir une nature préparée à l’avance de sa corporéité, qui caractérise son être de personne. Il nie sa nature et décide qu’elle ne lui est pas donnée comme un fait préparé à l’avance, mais que c’est lui-même qui se la crée. Selon le récit biblique de la création, il appartient à l’essence de la créature humaine d’avoir été créée par Dieu comme homme et comme femme. Cette dualité est essentielle pour le fait d’être une personne humaine, telle que Dieu l’a donnée. Justement, cette dualité comme donné de départ est contestée. Ce qui se lit dans le récit de la création n’est plus valable : « Homme et femme il les créa » (Gn 1, 27). Non, maintenant ce qui vaut c’est que ce n’est pas lui qui les a créés homme et femme, mais c’est la société qui l’a déterminé jusqu’ici et maintenant c’est nous-mêmes qui décidons de cela. Homme et femme n’existent plus comme réalité de la création, comme nature de l’être humain. Celui-ci conteste sa propre nature. Il est désormais seulement esprit et volonté. La manipulation de la nature, qu’aujourd’hui nous déplorons pour ce qui concerne l’environnement, devient ici le choix fondamental de l’homme à l’égard de lui-même. L’être humain désormais existe seulement dans l’abstrait, qui ensuite, de façon autonome, choisit pour soi quelque chose comme sa nature. L’homme et la femme sont contestés dans leur exigence qui provient de la création, étant des formes complémentaires de la personne humaine. Cependant, si la dualité d’homme et de femme n’existe pas comme donné de la création, alors la famille n’existe pas non plus comme réalité établie à l’avance par la création. Mais en ce cas aussi l’enfant a perdu la place qui lui revenait jusqu’à maintenant et la dignité particulière qui lui est propre. Bernheim montre comment, de sujet juridique indépendant en soi, il devient maintenant nécessairement un objet, auquel on a droit et que, comme objet d’un droit, on peut se procurer. Là où la liberté du faire devient la liberté de se faire soi-même, on parvient nécessairement à nier le Créateur lui-même, et enfin par là, l’homme même – comme créature de Dieu, comme image de Dieu – est dégradé dans l’essence de son être. Dans la lutte pour la famille, l’être humain lui-même est en jeu. Et il devient évident que là où Dieu est nié, la dignité de l’être humain se dissout aussi. Celui qui défend Dieu, défend l’être humain ! »

Autrement dit le « gender » ressuscite l'esclavage dans une forme particulièrement abjecte où l'enfant de l'homme sera licitement l'objet du désir arbitraire. La loi française consacre l'utilité de l'être humain. L'Europe tombe ainsi dans une barbarie d'un genre inédit.

La crise cartésianiste au sein de la crise anthropoligique du XXIe siècle

Le Pape a tenu un discours fort important sur l'idéologie du genre. Cette idéologie est au fondement de la politique anti-familiale du gouvernement de monsieur Hollande.

Voici le premier paragraphe de ce discours du 21 décembre :

« Et ainsi, il apparaît avec évidence que la question de la famille n’est pas seulement celle d’une forme sociale déterminée, mais celle de la question de l’être humain lui-même – de la question de ce qu’est l’être humain et de ce qu’il faut faire pour être de façon juste une personne humaine. Dans ce contexte, les défis sont complexes. Il y a avant tout la question de la capacité de l’homme de se lier ou de son manque de liens. L’être humain peut-il se lier pour toute une vie ? Cela correspond-il à sa nature ? N’est-ce pas en opposition avec sa liberté et avec la dimension de son auto-réalisation ? L’être humain devient-il lui-même en demeurant autonome et en entrant en contact avec l’autre uniquement par des relations qu’il peut interrompre à tout moment ? Un lien pour toute la vie est-il en opposition avec la liberté ? Le lien mérite-t-il aussi qu’on en souffre ? Le refus du lien humain, qui se répand toujours plus à cause d’une compréhension erronée de la liberté et de l’auto-réalisation, comme aussi en raison de la fuite devant le support patient de la souffrance, signifie que l’homme demeure fermé sur lui-même et, en dernière analyse, conserve son propre « moi » pour lui-même, et ne le dépasse pas vraiment. Mais c’est seulement dans le don de soi que l’être humain se réalise lui-même, et c’est seulement en s’ouvrant à l’autre, aux autres, aux enfants, à la famille, c’est seulement en se laissant modeler dans la souffrance, qu’il découvre la dimension du fait d’être une personne humaine. Avec le refus de ce lien disparaissent aussi les figures fondamentales de l’existence humaine : le père, la mère, l’enfant ; des dimensions essentielles de l’expérience du fait d’être une personne humaine tombent. »
Ayant biographiquement en amont, en aval et en égale courbe de niveau, vécu cette problématique : disparition de la notion d'« époux » de « parent » donc d' « enfant », donc de « frère », je peux en effet témoigner de l'incarnation historique profonde de le l'idéologie cartésienne dans la société française, y compris catholique, y compris dans le clergé, y compris et peut-être surtout dans la para-société lefebvriste. En définitive le cartésianisme réduit l'homme à un esprit sans autre relation avec la réalité (Descartes à voulu démontrer l'existence du extérieur) que de raisonnements. Le cartésianisme est aussi la source du libéralisme absolu dont la devise morale pourrait être "tout est permis, à condition de ne pas se faire prendre."

D'ailleurs cette disparition des notions sociales sacrées données par Dieu s'étend aux relations religieuses à l'intérieur même de l'Eglise.

Contrairement à ce que prétendent mensongèrement les médias, le Pape n'a pas parlé du "mariage" homosexuel, mais il est remonté à la source de la crise, sans même parler de cette affaire lamentable et ridicule, mais il a parlé du divorce et de toutes les relations familiales en général.

22.12.12

Covoiturage pour le 13 janvier

Je propose un covoiturage pour le 13 janvier. Départ le 12 retour le 14. De Briançon à Paris et retour. Prix modéré.

M'écrire denis.merlin@yahoo.fr

Vous avez aussi un site de covoiturage :


Proposez vos places libres


Le 13 janvier, unité dans la diversité

Vu sur le Salon beige (cliquer sur l'image pour l'agrandir) :



Tout à fait d'accord avec ce texte. Il manque juste une chose : l'expression "mariage chrétien" car c'est l'avantage du mariage chrétien pour tous que nous défendons.

21.12.12

Paul VI, un criminel sur les autels ?


Un point de vue intéressant sur la canonisation du sinistre Paul VI lu sur le "Forum catholique" (rédigé par un anglophone qui connaît très bien le français) :


On sait que Paul VI a demontre de l'injustice, de l'obstination, et meme de la criminalite envers les traditionalistes; cela fut admis par Benoit XVI quand il admetta que l'ancien messe n'a jamais ete abrogee, et qu'il fut donc toujours permis de la dire - quelquechose que Paul VI a toujours interdit et puni, contre la loi.

C'est donc cette criminalite et cette malice - le mot n'est pas trop fort - qu'on veut canoniser

Paul VI était très brutal, très violent envers ceux qui lui résistaient. Il se contredisait dans un même discours prétendant par fidélité à l'Eglise mettre à bas ce que l'Eglise avait édifié (discours du 19 novembre 1969), critiquant avec virulence les pratiques liturgique catholiques à la suite du Concile Vatican II. Il bafouait la liturgie catholique qu'il prétendait servir de même qu'il proclamait la liberté religieuse qu'il violait d'autre part. Moi qui ai vécu cette époque j'en ai un souvenir atroce. Le fanatisme fou du clergé sûr de lui et dominateur ravageait l'Eglise ne laissant aucune liberté à personne, couvrant, dans les meilleurs des cas, de mépris et de sarcasmes quiconque défendait ses droits et les droits collectifs de sa nation. Paul VI faisait montre de sentiments que ses victimes pouvaient prendre pour de la haine.

Aujourd'hui encore le gros du clergé est prisonnier de ce fanatisme obtus, d'autant plus virulent qu'il s'imagine avoir la mission de fouetter les pratiques catholiques, au nom de la bonne opinion que le clergé a de ses opinions et de la mauvaise qu'il a de ses prédécesseurs et des fidèles des anciens jours. Mais il n'a pas de titre juridique à imposer ses opinions prises dans les exposés du soi-disant "mouvement liturgique". Ce "Mouvement liturgique" passait la plupart de son temps à baver sur la piété des catholiques.

Probablement Paul VI n'avait-il pas vraiment conscience de commettre un crime contre la culture  des fidèles catholiques et des peuples et contre la liberté religieuse des catholiques. C'est peut-être à cause de cette probable inconscience que le Pape Benoît XVI le canonisera. Tant mieux dans le fond, comme cela, il apparaitra facile de se sauver à ceux qui désespèrent de leurs saluts. 

Paul VI, cela dit, a dit des choses passionnantes et vraies par ailleurs, mais cette affaire de la "nouvelle messe" aura jeté le discrédit, même sur ce qu'il y avait de juste dans le Concile Vatican II et dans les encycliques de Paul VI. C'est lorsque l'on a raison que l'on est le plus en danger de tomber dans l'erreur. La vie de Paul VI illustre parfaitement cet aphorisme inspiré de Etienne Gilson.