« De manière générale, la maladie d’Alzheimer apparaît après 65 ans de façon non-prédictible" (1), explique la Fondation pour la recherche médicale. Le risque de développer la maladie double tous les cinq ans après 65 ans, selon un rapport publié en 2012 par l’Organisation internationale de la santé et la fédération des associations pour Alzheimer. A 65 ans, elle touche 2,3 % des hommes et 3 % des femmes et atteint 33 % des hommes de plus de 90 ans et 48 % des femmes du même âge. »
Je n'aurais jamais cru que cette maladie soit si massivement répandue. Surtout lorsque l'on pense que ce n'est pas la seule forme de démence… Il n'y aurait aucun facteur prédisposant connu, si l'on en croit cette statistique ("non-prédictible").
Je serais heureux de connaître la statistique concernant les prêtres, religieuses. Je n'en connais pas qui aient souffert de cette maladie. Et les papes, tous très âgés, n'ont jamais souffert de Alzheimer… Benoît XVI à 85 ans et fait montre d'une grande vigueur intellectuelle. Je me suis confessé récemment, au monastère de Ganagobie, à un prêtre âgé de 91 ans. J'ai fait avec lui un "brin de causette". Il se plaignait de la grande fatigue, mais gardait une vigueur intellectuelle intacte. On peut dire qu'il est un sage. La grand'tante de mes enfants était religieuse. Elle est morte à un âge avancé, sans aucune atteinte intellectuelle. Saint Jean l'évangéliste est mort à 101 ans. Selon ce que l'on m'a raconté, il répétait sans cesse "Aimez-vous les uns les autres." Son entourage croyait qu'il radotait. Mais lui se récriait, qu'il ne radotait pas, mais que c'était le résumé du message évangélique qu'il répétait donc… Une intense vie spirituelle prémunit-elle contre cette terrible maladie ? Il n'y aurait qu'un travail statistique pour le dire. Cependant, le père de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, récemment canonisé, est mort dément ou de quelque maladie ressemblant à la démence, il semble que Jacques Maritain ait été lui aussi atteint par une forme de démence deux ans avant sa mort, selon ce que l'on m'a dit, j'ai connu indirectement une religieuse atteinte de cette maladie… Rien n'est donc évident.
(1) L'article contient une faute : les guillements de « non-prédictible" » sont fermés, mais ne sont pas ouverts… Ouf ! Je me sens moins seul dans les erreurs d'écriture, bien que je n'aie, moi, aucun correcteur à ma disposition (on m'a dit que les articles de journaux sont lus, en plus de l'auteur, par trois correcteurs avant d'être envoyés à l'impression).
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