18.9.12

Le prétexte

Un film quasiment invisible, non distribué, agite des musulmans du monde entier comme s'il s'agissait d'une œuvre de première importance produite et diffusée par l'Etat américain.

On est en droit se poser la question de la manipulation. Ce film ne serait-il qu'un prétexte à l'agitation ?

En France le gouvernement Sarkozy courant 2011, diffusait et subventionnait deux "œuvres" scatalogiques contre le christianisme. La liberté religieuse était bafouée à plusieurs titres. Le cardinal Vingt-Trois et un certain nombre de catholiques dont l'abbé Grosjean, monsieur Daoudal et monsieur de Guillebon applaudissaient à la mise de menottes aux militants de la liberté religieuse.

D'autre part, le concept d'"islamophobie" calqué sur "homophobie" et autres mots du même genre (transphobie etc.) divise la société.C'est d'ailleurs pourquoi le terme de "christianophobie" est malheureux. Ces termes tendent à donner des privilèges à des tenants de certaines opinions religieuses ou de certains comportements. Mais les droits fondamentaux des hommes interdisent les privilèges. Les droits fondamentaux de l'homme sont un bloc (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme).

Les religions, toutes les religions, y compris la catholique, peuvent être critiquées librement. Le sarcasme, la moquerie sont inadmissibles, mais les critiques rationnelles, pertinentes ou non, sont toujours admissibles.

C'est pourquoi la manifestation "Touche pas à mon prophète" ne peut être valable que si elle se cantonne à revendiquer l'interdiction des sarcasmes et des moqueries, des diffamations des personnes par catégorisation abusives, mais nullement, si elles entendent revendiquer une interdiction absolue de critiques religieuses. La liberté d'expression est aussi valable en matière religieuse. Nous devons tous militer pour la purification des religions par la raison universelle de l'homme.

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