A propos de l'inauguration de la mosquée de Strasbourg, le ministre de l'intérieur a critiqué un parti politique devant les musulmans. Il a trahi le devoir de réserve et de neutralité qui s'attache à ses fonctions. En excitant une partie de la population à l'encontre d'un parti et d'opinions politiques il a violé les droits de l'homme à l'égalité et trahi les devoirs de sa charge.
L'article de "Le Monde" est également mensonger. S'il est évident que les trésors publics des pays étrangers n'ont pas à financer une ou des croyances, car l'argent commun ne peut financer une croyance particulière. Les religions ne sont pas des services publics. C'est le respect de la liberté religieuse, droit universel de l'homme qui dicte cette interdiction.
D'autre part le régime concordataire n'est pas une entorse à la laïcité, il a été institué en réparation des spoliations révolutionnaires à l'encontre des trois cultes existant sous l'Ancien Régime : le catholique, l'israélite et le protestant. Ce n'est donc pas une subvention, c'est une compensation de voleries. Si l'Etat veut restituer les biens qu'il a volés aux associations cultuelles (restitution en valeur ou en nature), il n'aurait plus à prendre en charge les traitements des ministres du culte. La propriété est perpétuelle et imprescriptible.
L'évêque qui participe à cette inauguration sans élever aucune protestation sur la provenance des fonds, mais en au contraire en prononçant un discours laudatif, me déçoit dramatiquement, car il apparaît comme complice d'une injustice, de voleries.
Si le clergé approuve l'injustice, milite contre les droits fondamentaux de l'homme (droit à la liberté religieuse, droit de propriété) où irons-nous ?
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