29.9.12

Quelle misère !

Manifestement, il manque un peu de formation juridique à notre brave cardinal Ricard.

Il dit dans sa conférence :


Si la diffamation est interdite vis-à-vis des personnes, elle ne l’est pas dans notre législation vis-à-vis des religions. Critiques, caricatures et dérisions sont donc possibles.

D'une part la critique rationnelle n'a rien à voir avec les caricatures et la dérision des choses sacrées pour des hommes.

D'autre part, la notion de "diffamation des religions" est une absurdité puisque la notion de "religion" est une abstraction. Le mot religion selon Littré se définit ainsi :

« Ensemble de doctrines et de pratiques qui constitue le rapport de l'homme avec la puissance divine. »

Ce qui est consternant, c'est que cette notion de diffamation des religions est utilisée par les islamistes pour tenter d'interdire la critique rationnelle de l'islam. Alors que la critique rationnelle de toute religion (y compris la catholique), la critique rationnelle n'est ni la moquerie, ni la dérision, ni l'insulte, ni le persiflage des croyants, mais respecte les droits de l'homme. La critique des religions est un droit et un devoir de l'homme. J'ai posté sur ce sujet. à plusieurs reprises et je rends grâce au Saint-Siège de m'avoir éclairé sur la question. La LICRA sur cette question, du moins dans son exposé aux Nations unis, a fait un exposé clair et exact en reprenant d'ailleurs la doctrine du Saint Siège.

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