7.9.12

La théorie du genre dénoterait une pathologie mentale


Sur le Salon beige, une controverse est née de l'affirmation par un commentateur. Celui-ci raconte qu'il a connu une "jeune fille" qui, après opération, est devenu un jeune homme et a eu des enfants d'une femme. Il en concluait que l'on pouvait changer de sexe.

Un autre commentateur lui répond. Manifestement ce commentateur possède une vaste culture médicale. Il fait dont le point sur la question et ce qui est plus intéressant encore, il affirme et il prouve qu'il n'y a aucun cas de "transgenre" et aucun cas d'hermaphrodisme vrai. Depuis la découverte du caryotype, il est possible d'établir avec certitude, dans tous les cas, si un individu humain appartient au sexe masculin ou au sexe féminin.

Voici donc ce commentaire qui me paraît particulièrement intéressant :

Un individu qui à la fois produit une spermatogenèse et possède un organe génital érectile est un homme, né homme, de cariotype XY.
La "théorie du genre" n'est pas un fait scientifique, ce n'est qu'une idéologie schyzophrénique et invertie : On ne devient pas un homme physiologiquement fonctionnel parce qu'on le décide, ni-même par une opération chirurgicale mais parce qu'on naît ainsi.
Si cet individu, cet homme, a été désigné comme une petite fille à sa naissance, c'est vraisemblablement parce qu'il était atteint d'une malformation gonadique qui a induit les médecins, infirmières et parents en erreur. Cela s'appelle simplement un mauvais diagnostic.
Ce garçon n'a jamais été une jeune fille et a vraisemblablement dû subir une chirurgie réparatrice, qui n'a absolument rien à voir avec de la chirurgie transformatrice (dite "esthétique"), avant de pouvoir reprendre sa vie et sa véritable nature en main ; se reconstruire, comme on dit.
Le véritable hermaphrodisme est lui rarissime mais est clairement diagnostiqué en tant que tel avec l'observation directe d'un appareil génital masculin sans erreur possible, cohabitant avec son pendant féminin ; tous le deux de taille réduite mais bien visibles et reconnaissables. Ces individus qui réunnissent les caractères sexuels physiques, organiques, et peut-être même parfois génétiques (à vérifier cependant) des deux sexes sont ce qu'on appelle des chimères. Pour que des chimères hermaphrodites puissent développer une spermatogenèse réelle, il faut cependant que le cariotype XY soit prédominant.
Un hermaphrodite ne "choisira" pas de féconder une femme ou/et être fécondé par un homme, et encore moins de s'auto-féconder. C'est son cariotype qui décidera de son caractère sexuel.

Pour résumer mes deux interventions :

Si un individu atteint d'hermaphrodisme a été élevé comme une petite fille puis décide de vivre comme un homme et réussit à féconder une personne de sexe féminin, cela ne fait pas de cet individu, "une jeune fille qui est devenue un homme, s'est marié et a eu des enfants" mais un jeune garçon de cariotype XY souffrant d'une malformation génétique rare élevé par des parents capricieux et irresponsables, éventuellement adeptes d'une idéologie contre-nature.
Si un individu atteint de dysgénésie gonadique est élevé comme une petite fille puis décide de vivre comme un homme et réussit à féconder une personne de sexe féminin, cela ne fait pas non plus de cet individu, "une jeune fille qui est devenue un homme, s'est marié et a eu des enfants" mais un jeune garçon de cariotype XY ayant développé des caractères sexuels et organiques exclusivement masculin et parfaitement fonctionnels sur le plan physiologique mais totalement ambigü sur le plan physique, victime d'un mauvais diagnostic à la naissance avant qu'on s'aperçoive qu'il a toujours été de sexe masculin et qu'on lui fasse bénéficier d'une chirurgie réparatrice libérant ses organes génitaux des tissus graisseux surnuméraires et inutiles qui avaient provoqué l'erreur de diagnostic.
Généralement, ces personnes se sont toujours douté de leur véritable nature sans pouvoir ou parfois sans oser le prouver. Ils sont l'exacte contraire d'un transexuel, individu atteint d'une pathologie mentale le poussant à nier sa nature pour s'emparer de celle du sexe opposé, poussant parfois la folie jusqu'à transformer son corps sur le plan physique sans jamais pouvoir s'identifier à l'autre sexe sur le plan physiologique, intellectuel et moral.
Troisième option : On a toujours des parents capricieux et irresponsables, adepte d'une idéologie contre-nature ; l'enfant a toujours été un garçon, clairement identifié en tant que tel par les médecins et infirmières. Son principal problème a été que ses parents ont toujours voulu une fille et n'avaient aucune intention de faire un autre enfant. Un autre de ses problèmes a peut-être été que personne dans son village natal n'a cru bon de mettre fin à son calvaire, croyant peut-être, dans leur crasse intellectuelle, que les parents avaient une sorte de droit de propriété sur et surtout contre leur progéniture - Qui sait ce qu'eux-même faisaient avec leurs enfants ? - ou alors que cela leur permettrait toujours d'avoir quelques croustillantes anecdotes à livrer à un public tout esbaudi et encore plus abruti qu'eux ...
Votre jeune fille qui est devenue un homme n'a jamais été une "jeune fille" mais un jeune garçon au destin temporairement contrarié.
La culture permet le discernement.

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