Soyons crus. l'homme est un animal raisonnable. Le mariage est la rencontre de deux volontés éclairées par la raison en vue d'avoir des relations sexuelles éventuellement fécondes.
Pour avoir des relations sexuelles, il faut deux appareils génitaux humains, l'un masculin, l'autre féminin. Il faut de plus des appareils génitaux à même de permettre les relations sexuelles. Ainsi un homme qui serait impuissant définitif, ne pourrait se marier. C'est le côté animal de l'être humain.
Je me souviens avoir lu (1) qu'au moyen-âge, un cas s'était présenté au Saint-Siège d'un homme définitivement dans l'incapacité d'avoir des relations sexuelles. Pouvait-il se marier et, si le mariage avait été célébré, était-il marié ? Les cardinaux opinaient pour la validité du mariage en songeant que cet homme était déjà affligé de son handicap, qu'il ne fallait pas, en plus, lui interdire de trouver une femme à aimer qui l'aurait soigné et lui aurait tenu compagnie.
Le Pape de l'époque décida que l'homme (l'être humain) dans l'incapacité d'avoir des relations sexuelles ne pouvait se marier. En effet, c'est un peu comme quelqu'un qui voudrait louer une maison qui n'existerait pas, ou louer sa force de travail dont il serait dépourvu, le contrat serait nul faute de matière. La possibilité des relations sexuelles entre un phallus et un vagin est nécessaire à l'existence du mariage. Cette donnée d'une clarté et d'une évidence merveilleuse, ce n'est que le Pape qui pouvait la donner au monde.
En revanche, le prétendu "mariage civil" (1804), mariage institué arbitrairement par des "autorités" sans titre à le faire, admet le mariage entre personnes ne pouvant avoir de relations sexuelles (jurisprudence interprétant le code civil).
Ce fait nous enseigne que seul le Pape a compétence en matière de mariage, même entre infidèles. Personne ne peut définir le mariage, seule l'Eglise peut le faire. Le mariage est une institution sacrée et plus mystérieuse qu'il y paraît.
Le prétendu "mariage homosexuel" est l'expression de la colère de Dieu à la suite de l'institution du "mariage civil".
(1) Je suis certain de la solution infaillible apportée par le pape, mais je ne suis pas arrivé à en retrouver les références, ni le nom du pape en question. Si un de mes lecteurs a cette référence, je le remercierais d'avance de m'en faire part. Je suis aussi à la recherche du document pontifical de Pie VII (1809) sur la question du mariage qui me semble être une réponse à l'institution du "mariage civil" par Napoléon.
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