« Seigneur, ne faites pas un procès à votre serviteur. » (J'aimerais bien que l'on prie pour moi comme cela après ma mort.)
Tout le monde écrit dans les médias qu'il était "progressiste". Je me souviens d'avoir lu de ses interventions. Il n'était pas progressiste, il était jésuite, donc d'une pensée très subtile qui ont fait croire qu'il était "progressiste" ce que je ne pense pas.
Voici ce que monsieur Tincq écrit à propos du défunt cardinal (cité par le Salon beige).
"Lors du conclave d'avril 2005 qui suit la mort de Jean Paul II, le cardinal Martini incarne les espoirs des milieux progressistes. Ses chances d'être élu sont minces, en raison de son âge et de la révélation de sa maladie de Parkinson. Mais aussi parce que les cardinaux électeurs qui, comme lui, ne se résignent pas à l'option conservatrice, sont très minoritaires. Le cardinal Ratzinger, auquel le cardinal Martini demande à la fin du conclave de se rallier, est élu sous le nom de Benoît XVI. Ce dernier lui avait rendu visite en juin."
Je ne sais comment monsieur Tincq peut avoir connaissance des votes, alors que les votes sont secrets et les débats aussi… Il se peut que tout ne soit qu'invention journalistique. Dans le fond, la division entre "progressistes" (autoproclamés… comme si les autres ne l'étaient pas) et "conservateurs" doit faire partie du même genre d'inventions.
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