Discours de Benoît XVI aux personnes exerçant une autorité politique ou culturelle, ou éducative etc. de la cité de Milan du 02 juin 2012 dont la gloire est saint Ambroise.
Dans son commentaire de l’Évangile de Luc, saint Ambroise rappelle que « l’institution du pouvoir dérive si bien de Dieu, que celui qui l’exerce est lui-même ministre de Dieu » (Expositio Evangelii secundum Lucam, IV, 29). De telles paroles pourraient sembler étranges aux hommes du troisième millénaire, et pourtant elles indiquent clairement une vérité centrale sur la personne humaine, qui est le fondement solide de la coexistence sociale : aucun pouvoir de l’homme ne peut être considéré comme divin, donc aucun homme n’est maître d’un autre homme. Ambroise le rappellera courageusement à l’empereur en lui écrivant : « Toi aussi, ô auguste empereur, tu es un homme » (Epistula 51, 11).
Le texte paraît obscur puisque justement, saint Ambroise dit que celui qui a un pouvoir l'exerce comme ministre de Dieu. Les hommes étant tous égaux, celui qui exerce un pouvoir humain ne peut l'exercer que comme représentant de Dieu, mais son pouvoir est toujours un pouvoir dérivé, il n'a pas de pouvoir propre qui serait divin par essence, dès qu'il dévie de l'ordre divin, il perd tout pouvoir, son autorité s'évanouit. C'est aussi pourquoi on n'obéit jamais à un autre homme, mais toujours à Dieu.
Mon titre exprime cet étrange paradoxe, car le pouvoir athée s'exerce toujours au nom de l'homme, ce qui est contraire l'égalité des hommes. Une sommes de volontés égales ne change pas la nature de la volonté qui reste humaine. Donc un pouvoir doit s'exercer au nom de Dieu pour respecter l'égalité fondamentale des êtres humains.
Ceux qui exercent l'autorité ne sont pas des dieux parmi les hommes, ils sont des hommes égaux parmi d'autres hommes qui leur sont égaux, donc tout pouvoir ne peut émaner que de Dieu qui, seul, peut lier les consciences.
Mon titre exprime cet étrange paradoxe, car le pouvoir athée s'exerce toujours au nom de l'homme, ce qui est contraire l'égalité des hommes. Une sommes de volontés égales ne change pas la nature de la volonté qui reste humaine. Donc un pouvoir doit s'exercer au nom de Dieu pour respecter l'égalité fondamentale des êtres humains.
Ceux qui exercent l'autorité ne sont pas des dieux parmi les hommes, ils sont des hommes égaux parmi d'autres hommes qui leur sont égaux, donc tout pouvoir ne peut émaner que de Dieu qui, seul, peut lier les consciences.
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