25.3.13

Le gouvernement ne veut plus payer les rançons, saisissons le Défenseurs des droits (des enfants)

Après l'enlèvement des enfants Moulin-Fournier, madame Benguigui, ministre de la francophonie, a affirmé qu'aucune rançon ne serait payée.

Or l'urgence de sauver en particulier les enfants aurait fait espérer plus d'humanité. La différence de traitement entre les journalistes qui ont été libérés après versement d'une rançon et un enfant de 5 ans qui n'a droit à rien est odieuse.



Pour lutter contre l'indifférence, je vais donc à ma place, rappeler les droits fondamentaux de l'enfant qui justifieraient d'une action doctrinale auprès des autorités françaises, mais aussi des preneurs d'otages.

La prise d'otages mineurs en bande organisée est très sévèrement punie (article 224-5-2 du code pénal), mais ce n'est pas sur ce registre qui n'est que le côté répressif, ce qui est important, c'est le côté éducatif.

Je signale donc publiquement au "Défenseur des droits" (qui succède aux fonctions de "Défenseurs des enfants" - fonction supprimée et transférée), le cas des enfants Moulin-Fournier (à ma connaissance les seuls enfants otages actuels) qui, comme enfants, ont droit à une protection spéciale et je lui demande de mettre en œuvre les moyens que lui donne la loi pour que le gouvernement libère les enfants, en négociant et en payant la rançon demandée. Je rappelle que l'un n'a pas atteint l'âge de 7 ans.

Le gouvernement doit avoir une action positive, à l'inverse de sa nouvelle "doctrine".

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