10.3.13

Les droits des Français bafoués par l'Etat français



(Via François Desouche)

Très intéressante vidéo où l'on constate qu'au nom des droits de l'homme, on bafoue les droits de l'homme, au nom de la culture on détruit la culture (ce qui est la conséquence logique du relativisme).

Le « Compendium de doctrine sociale » fonde les droits à la liberté culturelle des peuples (157 § 2) :


« Les droits des nations ne sont rien d'autre que « les “droits humains” considérés à ce niveau spécifique de la vie communautaire ».329 La nation possède un « droit fondamental à l'existence » ; à « garder sa propre langue et sa culture, par lesquelles un peuple exprime et défend ce que j'appellerai sa “souveraineté” spirituelle originelle » ; à « mener sa vie suivant ses traditions propres, en excluant naturellement toute violation des droits humains fondamentaux et, en particulier, l'oppression des minorités » ; à « construire son avenir en donnant une éducation appropriée à ses jeunes générations ».330 L'ordre international requiert un équilibre entre particularité et universalité, que toutes les nations sont appelées à réaliser ; leur premier devoir est de vivre dans une attitude de paix, de respect et de solidarité avec les autres nations. »
Les droits doivent être sanctionnés. Il n'y a pas de droit sans devoir, il n'y a pas de créancier sans débiteur. Le droit du peuple français à sa culture doit être respecté. Le peuple français est créancier, les immigrés sont débiteurs.

Le devoir de réprimer :

e) Infliger les peines402 Pour protéger le bien commun, l'autorité publique légitime a le droit et le devoir d'infliger des peines proportionnées à la gravité des délits.827 L'État a la double tâche de réprimer les comportements qui portent atteinte aux droits de l'homme et aux règles fondamentales d'une société civile, ainsi que de remédier, par le biais du système des peines, au désordre causé par l'action délictueuse. Dans l'État de droit, le pouvoir d'infliger les peines est, comme il se doit, confié à la Magistrature: « Les Constitutions des États modernes, en définissant les rapports qui doivent exister entre le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire, garantissent à ce dernier l'indépendance nécessaire dans le cadre de la loi ».

La culture n'est pas un comportement arbitraire. Contrairement à l'opinion erronée des relativistes. Voici ce qu'en dit Benoît XVI dans son discours aux Bernardins (12 septembre 2008) :

« Ce qui a fondé la culture de l’Europe, la recherche de Dieu et la disponibilité à L’écouter, demeure aujourd’hui encore le fondement de toute culture véritable. »

La culture, suppose la nature donc la soumission à la raison, donc à Dieu en lequel se trouve l'authentique liberté de l'homme. Elle suppose une plus-value par rapport aux données brutes de la nature et non un comportement arbitraire. C'est pourquoi l'islam n'apportant aucune plus-value ne constitue ne rien une culture.

Voici les définitions (allant de la plus générale à la particulière) de la culture par "Gaudium et spes" :

« 2. Au sens large, le mot « culture » désigne tout ce par quoi l’homme affine et développe les multiples capacités de son esprit et de son corps ; s’efforce de soumettre l’univers par la connaissance et le travail ; humanise la vie sociale, aussi bien la vie familiale que l’ensemble de la vie civile, grâce au progrès des mœurs et des institutions ; traduit, communique et conserve enfin dans ses œuvres, au cours des temps, les grandes expériences spirituelles et les aspirations majeures de l’homme, afin qu’elles servent au progrès d’un grand nombre et même de tout le genre humain.
3. Il en résulte que la culture humaine comporte nécessairement un aspect historique et social et que le mot « culture » prend souvent un sens sociologique et même ethnologique. En ce sens, on parlera de la pluralité des cultures. Car des styles de vie divers et des échelles de valeurs différentes trouvent leur source dans la façon particulière que l’on a de se servir des choses, de travailler, de s’exprimer, de pratiquer sa religion, de se conduire, de légiférer, d’établir des institutions juridiques, d’enrichir les sciences et les arts et de cultiver le beau. Ainsi, à partir des usages hérités, se forme un patrimoine propre à chaque communauté humaine. De même, par là se constitue un milieu déterminé et historique dans lequel tout homme est inséré, quels que soient sa nation ou son siècle, et d’où il tire les valeurs qui lui permettront de promouvoir la civilisation. »

Aujourd'hui ces enseignements de l'Eglise personne ne  les respecte, ni peut-être ne prend la peine de les étudier. Les "traditionalistes" (alliés rêvés des relativistes) partent en guerre contre Vatican II et restent étrangers à de nombreuses notions fondamentales dont celles de "culture", de "liberté religieuse", de "droits de l'homme" ; les évêques combattent arbitrairement la culture religieuse française et le droit liturgique et traitent l'islam comme une "culture", les communistes et leurs alliés (jusqu'à la droite, voire l'extrême-droite) falsifient la notion de "droits de l'homme" et de "culture" pour en faire des instruments de destruction massive de la culture française, d'aliénation de son territoire. Il n'est, malheureusement pas jusqu'à Benoît XVI qui n'ait combattu la liberté religieuse dans son Motu proprio "Summorum pontificum" (voir certains de mes posts sur la question).

Les institutions (exécutif, législatif, judiciaire, médias, écoles d'Etat), mettent en pratique le programme communiste. L'institution judiciaire faillit à sa mission.

Il faut rétablir l'Etat de droit en France, d'abord par l'étude, l'enseignement et l'éducation.

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