27.3.13

Pour la libération des enfants otages

Les affaires de pilule abortive et "contraceptives" toxiques remboursée par l'assurance maladie (qui porte bien son nom), les affaires de la destruction du mariage, les affaires de gazage d'enfants français (à ne pas confondre avec les gazages homicides de millions et de millions d'enfants juifs par la France dans les chambres à gaz d'Adolph Hitler, si l'on en croit messieurs Sarkozy et Valls, mais ces gazages homicides ne doivent pas servir à relativiser la souffrance des enfants de 2013, qui ne sont pas morts, mais ont été blessés, en violation des droits de l'enfant et des conventions internationales sur l'utilisation de la force). Les droits de l'enfant sont universels.

Tout cela ne doit pas nous faire oublier les enfants otages dont le gouvernement et les médias se désintéressent.

Malgré les lois, les enfants ne font l'objet d'aucune négociation. Alors que la libération des journalistes a été négociée et que les rançons ont été payées, les enfants, eux, sont ignorés du gouvernement, ils restent otages. À leurs âges, ils sont en danger de mort par suite de défaut de soin.

Les médias restent silencieux conformément à ce qui semble bien être une consigne. Le vertueux, aimable, vraiment sympa et impartial monsieur Bourdin n'en pipe mot (à ma connaissance).


Pire, un changement de doctrine du gouvernement (dont j'ai parlé dans un précédent post), celui-ci abandonne les enfants à la menace de mort (ils ne sont pas des millions et ne sont pas menacés de chambres à gaz, mais ils sont en danger de mort), sans réaction du gouvernement français. Sur le site du gouvernement, le dernier document consultable sur les otages du Cameroun date du 25 février 2013.







D'après une vidéo (impossible à intégrer à mon site), où le Premier ministre répond à une filandreuse question sur l'affaire Sarkozy-Bettencourt, ce qui préoccupe le gouvernement, c'est, selon lui, l'indépendance de la justice (qui ne fait rien à la suite des délits commis par la police contre les manifestants du 24 mars, qui ne fait rien non plus contre les preneurs en otages d'enfants français). En réalité, MM. Jacob et Ayrault dissertent à propos des petites histoires entre oligarques. Les droits des enfants sont ignorés. Ils n'ont jamais été invoqués d'ailleurs par le gouvernement dans l'affaire du Cameroun.

Les droits de l'enfant sont remplacés par une invocation superstitieuse et sectaire aux "valeurs républicaines" que personne ne définit jamais. Ces "valeurs républicaines" ne sont pas universelles mais sont propres à une secte française mystérieuse qui semble se définir essentiellement contre des personnes.

Mais, voici des valeurs universelles :


« Considérant que, conformément aux principes proclamés dans la Charte des Nations Unies, la reconnaissance de la dignité inhérente à tous les membres de la famille humaine ainsi que l'égalité et le caractère inaliénable de leurs droits sont le fondement de la liberté, de la justice et de la paix dans le monde, »
« Ayant à l'esprit le fait que les peuples des Nations Unies ont, dans la Charte, proclamé à nouveau leur foi dans les droits fondamentaux de l'homme et dans la dignité et la valeur de la personne humaine, et qu'ils ont résolu de favoriser le progrès social et d'instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande, »


La France a signé et ratifié ce texte qui est le premier paragraphe de la Convention sur les droits de l'enfant des 20 novembre 1989 et 2 septembre 1990.

Pendant qu'un jeune enfant de cinq ans est laissé aux mains d'irresponsables, le gouvernement, sous peine de perdre sa légitimité, doit se préoccuper de faire libérer les enfants otages au lieu de disserter sur les mésaventures de MM. Sarkozy, Woerth et Cahuzac. 

Je propose d'ouvrir une souscription, je propose au gouvernement de demander leurs conditions aux preneurs d'otages, de négocier ces conditions.  S'il faut payer une rançon, payons-la. Payer la rançon, puis entreprendre une action d'éducation à la dignité de l'homme pour éradiquer le phénomène de la prise d'otage.

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