Il semble que monsieur Bernard Dumont, fondateur de la revue "Catholica", prône encore les enseignements de cet article, si l'on en croit une certaine MaryPierre commentatrice du Salon beige. A mon avis, selon ce que je sais de lui par expérience, il doit tirer le sens du "bien commun" dans un sens totalitaire, le bien commun devient un bien étranger à l'individu, ce qui est incohérent.
Mais revenons au commentaire de MaryPierre :
"Vite, st Thomas d'Aquin, Charles de Koninck et autres penseurs du politique, (cf CATHOLICA n°106) venez nous expliquer qu'on se divertit à soupeser les Sarkozy et autres Hollande..."
Ecrit-elle.
Mais je ne pense pas que ce soit dans les textes de monsieur Bernard Dumont que l'on trouve la solution à nos questionnements.
Ce n'est certes pas en écoutant les sectes que l'on pourra progresser. Charles De Koninck est intéressant, puisqu'il nous rappelle que le bien n'exclut personne et qu'il est avant tout d'ordre moral, mais je ne suis pas d'accord avec De Koninck sur les biens matériels comme la nourriture qui sont aussi des biens communs car il faut que tout le monde puisse manger à sa faim. Donc De Koninck est intéressant mais rien ne remplace les enseignements des papes, même de ceux postérieurs à Pie XII. D'ailleurs, à ma connaissance, l'enseignement de De Koninck n'est repris par aucun des papes dans aucune encyclique sociale. Les idées de son adversaire Mounier ne le sont pas plus d'ailleurs. Peut-être aurait-il fallu poser le problème de la définition du bien commun autrement qu'ils ne l'ont fait tous les deux.
Le bien commun est une notion dynamique, un principe tourné vers l'avenir, il faut que le bien devienne commun, il est donc un principe d'action.
Ces buts sont :
1) Respect des droits fondamentaux de tous et de chacun
2) Développement de l'individu et de la société afin de créer les conditions d'accès de chacun à son développement (nourriture, logement, éducation, culture, droit de fonder une famille etc.)
3) La paix et la sécurité
Voir sur ce point le Compendium de doctrine sociale 164 et ss.
La vie de l'homme étant vécue dans le temps le bien commun est un principe dynamique. J'ai beaucoup évolué sur la question en lisant le Compendium.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire