"Si un choix est entre le moins pire et le plus pire, c'est qu'aucune branche de l'alternative n'emporte notre conviction réelle. Pourtant si un système ne conduit qu'à cette alternative, c'est qu'il est vicié: voter dans ce cas est un signe de soumission et de soutien à ce cercle vicieux. En 2012 en outre il y a une incertitude économique d'une telle ampleur que les engagements (...) clientélistes cyniques n'ont qu'une faible probabilité d'être tenus: voter dans une impasse ne mène à rien sauf à encourager le vice du système. (...) s'obstiner dans la candeur relève du syndrome de Stockholm: la pression des propagandes des politiques et des médias est telle que l'on en vient à confondre un non-choix avec un choix. Alors s'abstenir (ou blanc ou nul qui sont ignorés)pourrait bien s'avérer une authentique position révolutionnaire, la seule rationnelle, au second tour..."
Révolutionnaire, peut-être pas, mais rationnelle, sans doute. D'autant qu'institutionnellement on ne vote pas pour un programme (le Président n'est qu'un arbitre, pas le chef de l'exécutif).
Fais ce que dois et advienne que pourra.
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