Ainsi non seulement, il y a l'encouragement aux tractations, mais encore il y a le découpage des circonscriptions. Voter dans une circonscription très peuplé fait que le vote de chaque électeur a moins de poids.
De plus selon de découpage, un élu avec 50,5 % des voix aura autant de poids électoral, qu'un élu avec 72,5 % de voix. Dans ce cas 22 % des exprimés se sont exprimés pour rien. Ce phénomène aura pour effet d'encourager l'abstentionnisme.
Le "découpage" (quelle horreur, ce mot) électoral est ainsi favorable à tel ou tel parti, telle ou telle tendance.
Voici ce qu'écrit wikipedia à propos du "redécoupage des circonscriptions" :
"Si la gauche bénéficie aujourd'hui du découpage législatif, il n'en fut pas toujours ainsi. En 1986, avant le redécoupage opéré par le gouvernement Chirac avec Charles Pasquaau ministère de l'Intérieur, les inégalités de population entre circonscriptions étaient plus prononcées parce que celles-ci remontaient à 1958, hormis dans la région parisienne et autour de Lyon, retouchés respectivement en 1965 et 1967. La plus peuplée, la 10e des Bouches-du-Rhône, avait 318 770 habitants 24 au lieu de 213 421 en 2009. Or, ce découpage très largement obsolète bénéficiait davantage encore à la droite. En effet, sur les 10 % de circonscriptions les plus peuplées au regard des chiffres du recensement de 1982 et selon les résultats des élections législatives de 1981, toutes sauf 7 étaient à gauche alors qu'à l'opposé, les 10 % de circonscriptions les moins peuplées se partageaient pour moitié entre élus de gauche et élus de droite. La gauche était donc très sous-représentée en étant élue dans les circonscriptions les plus peuplées, et la droite très sur-représentée grâce aux moins peuplées."
Aujourd'hui donc le "découpage" est en faveur de la gauche.
Le scrutin majoritaire à deux tours et proportionnel à deux tours (cas des élections minicipales) est source d'énormes injustices et d'abaissement moral.
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