En excluant monsieur Vanneste pour des propos fort innocents ses amis politiques se sont montrés sous son vrai visage : totalitaire.
Si l'on définit le "négationnisme" comme un enfermement dans le dénie de réalité, on peut dire que les partisans du "mariage" homosexuel sont dans le dénie de la réalité anthropologique.
Je ne suis pas plus d'accord avec madame Le Pen. L'anthropologie du Front national est partie du courant négationniste en présentant l'avortement comme un droit de la femme. (Un droit de la femme qui tue des femmes - des embryons et fœtus féminins - et des femmes adultes plus souvent que celle qui accouchent )
Le parti chrétien démocrate de madame Boutin ne vaut pas mieux. Il accepte le PACS sans aucun murmure, même à peine perceptible. Ce parti brade tout pour un strapontin.
Dans ces conditions, il n'y a dans l'offre politique aucun parti qui soit un espoir, aucun parti qui ne consente à passer sous les fourches caudines du relativisme.
Les débats confus pour aboutir à l'élection de députés qui nieront l'homme, qui nieront la transcendance de la nature humaine, la transcendance de la vocation humaine, dont aucun ne déclarera sincèrement s'inspirer de la doctrine sociale de l'Eglise, dont aucun ne se réclamera de la France catholique, n'a plus aucun intérêt pour moi.
Monsieur Vanneste, peut-être, maintenant qu'il est exclu de l'UMP ou du moins de l'investiture de l'UMP, pourrait, puisqu'il a l'expérience de la politique, faire quelque chose en ce sens ? En attendant, il a déjà l'honneur d'être un témoin. Il est une voix à contre courant de la foule.
Pour l'instant, je ne vois pas l'intérêt de se battre pour l'un ou pour l'autre des relativistes négationnistes plus ou moins extrémistes que l'on nous propose.
Je continuerai toutefois à me battre pour la liberté et la vérité de l'être humain.
1 commentaire:
Bonjour Denis
Juste réflexion liée à un constat sans faille. Mais "mon Royaume n'est pas de ce monde" et peut être est là le constat ultime. La nature humaine n'est pas une fin en soi et nous atteignons les sommets de la société sans Dieu. J'ai du mal moi aussi à vivre à notre époque, à vivre les relations humaines, tellement elles sont empreintes d'impuretés. Mais en rejetant l'humain, on se rejette soi même et c'est là tout le dilemme. Tout le monde ne peut pas être un "fou de Dieu" ou avoir la prétention de l'être. Dans cette gageure qu'est la politique, il convient peut être de faire le choix du moins pire, conformément à la nature humaine elle même.
Amitiés
Philippe
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