L'UMP interdit avec vigueur toute entente avec les amis de madame Le Pen.
Certains nous ressortent un slogan inversé. L'original est "pas d'ennemi à gauche". La copie donne : "Pas d'ennemi à droite". L'original par plus que la copie n'ont de sens.
Il serait judicieux que les partis qui ostracisent disent pourquoi ils ostracisent. Il opèreraient une mise en demeure à l'égard du Front national. "Nous ne voulons aucune coopération à moins que vous ne changiez sur tel et tel point."
Je crains cependant que ni les uns, ni les autres n'opèrent une pareille mise en demeure, car ce qui est en jeu, ce sont les droits universels de l'homme que ni les uns, ni les autres ne veulent respecter, ni confesser autrement que du bout des lèvres et par acquis de conscience.
On reste donc dans une sorte de superstition totalement contraire à l'amitié nécessaire à toute société. "Je ne veux pas coopérer avec vous, parce que... parce que parce que." C'est une attitude contraire à l'égalité des êtres humains et à la raison.
"Pas d'ennemis à droite" oui mais pas plus que "pas d'ennemi à gauche". Nous sommes en société, donc nous devons nous aimer que nous soyons de droite ou de gauche. On ne peut en revanche pas accepter de coopérer avec ceux qui fragmentent la société et refusent à certains leurs droits universels, même si on respecte et qu'on défend les droits de ceux qui ne voient pas la vérité de ces droits. Les droits de l'homme sont universels, donc personne n'en n'est exclu, pas même ceux qui ne les respectent pas chez les autres.
