Voici ce qu'en disait un document mis en ligne sur site du Vatican et dont l'auteur semble être la si décriée, mais si bienfaisant curie romaine en son "Conseil pour la famille" à l'occasion du 50e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l'homme ( le document doit être de 1999) :
« 74. (…) la famille souffre également de la résurgence de nouvelles expressions du socialisme d'inspiration marxiste. Une tendance apparue à la Conférence de Pékin (1995) prétend introduire dans la culture des peuples l'" idéologie du genre ? ? " gender " ". Cette idéologie affirme, entre autres, que la forme d'oppression la plus grave est celle de la femme par l'homme, et que cette oppression est institutionnalisée dans la famille monogamique.(66) Les idéologues en concluent que, pour mettre fin à cette oppression, il convient de mettre fin à la famille fondée sur le mariage monogamique. Le mariage et la famille, basés sur l'union hétérosexuelle, seraient le produit d'une culture apparue à un certain moment historique, et doivent disparaître pour que la femme puisse se libérer et occuper la place qui lui revient dans la société de production.
75. Nous sommes conscients que le Saint Père, et à sa suite le Conseil Pontifical pour la Famille, se sont déjà prononcés à maintes reprises sur ces idéologies qui sont non seulement anti-vie et anti-famille, mais qui sont aussi destructrices pour les nations. A l'approche du troisième millénaire, la pastorale de la vie, généreusement reçue et transmise dans la famille, apparaît comme une exigence prioritaire en vue de la célébration jubilaire. Il est " nécessaire que la préparation du Grand Jubilé passe, d'une certaine manière, à travers chaque famille. N'est-ce pas à travers une famille, celle de Nazareth, que le Fils de Dieu choisit d'entrer dans l'histoire de l'homme ? ".(67)
Nous ne sommes donc pas en présence d'un mouvement spontané,
mais d'un mouvement marxiste ayant infesté les institutions internationales et
s'étant manifesté pour la première fois en public en 1995 à la conférence de
Pékin (comme par hasard). Je ne sais pourquoi les médias le cachent.
La source du problème n'est pas principalement dans les politiciens français, elle se trouve dans les instruments juridiques internationaux.
Cette idéologie est aujourd'hui répandue non spécialement par un parti politique, mais par des organismes internationaux. Donc, à un niveau national toutes les composantes politiques soucieuses de se soumettre aux documents internationaux soutiendront ces nouvelles disposition de "loi" et cela se fera par la droite et par la gauche. Ces instruments prétendument "juridiques" qui n'ont rien de juridique ne serait-ce que parce qu'ils bafouent la logique, donc la vérité.
Les documents de l'ONU, de l'Union européenne et du Conseil de l'Europe (ce dernier organisme conçu pour lutter contre l'influence marxiste !) sont infestés par cette idéologie qui est, par exemple, inscrite dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union Européenne (voir les articles 21 et 23 implicitement).
Voir l'encyclique "Divini Redemptoris" (17 mars 1937) § 11 qui dévoile le programme marxiste en matière de mœurs et de féminisme :
« 11. En refusant à la vie humaine tout caractère sacré et spirituel, une telle doctrine fait nécessairement du mariage et de la famille une institution purement conventionnelle et civile, fruit d'un système économique déterminé. On nie par conséquent l'existence d'un lien matrimonial de nature juridico-morale qui soit soustrait au bon plaisir des individus ou de la collectivité et, par suite, on rejette l'indissolubilité de ce lien. En particulier, le communisme n'admet aucun lien spécial de la femme avec la famille et le foyer.En proclamant le principe de l'émancipation de la femme, il l'enlève à la vie domestique et au soin des enfants pour la jeter dans la vie publique et dans les travaux de la production collective au même titre que l'homme; (…)»
Le communisme s'est donc adapté aux revendications légitimes de la conscience humaine universelle en matière de droits fondamentaux (non discrimination, égalité, droits universels de l'homme) pour mieux la tromper en abandonnant certaines revendications et reprenant la lutte sous un angle différent en utilisant cet art "diabolique" de la propagande propre aux marxistes (voir Divini Redemptoris § 17). En un mot, le but est le même : la destruction de l'humanité, mais les moyens (les ruses) se sont adaptés au progrès de l'esprit humain pour continuer de le parasiter.
L'idéologie du genre parasite donc l'expression juridique légitime des droits universels de l'homme pour répandre clandestinement l'idéologie marxiste.
En ce sens il est vrai de constater que l'écroulement du communisme en 1989 n'était qu'une ruse qui lui permettait de mieux reprendre la lutte en utilisant des moyens et des thèmes différents tout en gardant le même but (ah ! les contradictions internes des idéologies relativistes), toujours le même depuis le cartésien abbé Meslier (1er quart du XVIIIe siècle) : la destruction de fond en comble de la nature et de la grâce.
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