Dans le cas des Moulin-Fournier, je rappelle qu'il y a quatre enfants otages. Or des enfants selon la Convention internationale relative aux droits de l'enfant dans son préambule mentionne notamment :
« Ayant à l’esprit que, comme indiqué dans la Déclaration des droits de l’enfant, « l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance »[5], »
Il faut donc rappeler tous les jours que des enfants sont otages, qu'ils ne peuvent plus vivre normalement avec leurs parents, qu'ils ne peuvent poursuivre leur scolarité que leur santé et leur survie sont en péril.
A ma connaissance, c'est la première fois dans l'époque contemporaine que des enfants français sont otages en Afrique.
Mon blog donc proteste contre le silence des autorités françaises et des médias français. Le ministère des affaires étrangères (voir son site) ne communique rien sur cette affaire très grave.
Tout continue en France comme si de rien n'était. Or, la France entière devrait hurler.
C'est aujourd'hui le dernier jour de la neuvaine pour les enfants Moulin-Fournier, pour leurs parents et leur oncle. On ne relâchera pas la pression tant naturelle que surnaturelle !
N'oublions pas les droits des enfants !
N'oublions pas les enfants Moulin-Fournier !
2 commentaires:
Bonjour,
je suis très inquiéte pour nos compatriotes pris en otages au cameroun ! pourquoi ne parle t'on plus d'eux ? que la france aide un pays ok ! qu'elle fasse prendre des risque à notre peuple ok ! mais alors que ce même gouvernement aide les siens ! est ce le silence de l'abandon ? comment peut-on fermer les yeux alors que des enfants sont pris dans une guerre qui ne les concernent pas ? si ce serait les enfants du président ! que ferait il ?
Que devons nous faire pour crier notre colère et qu'on oubli pas la famille tanguy-fournier !!!???
Madame,
En effet, vous partagez avec moi l'angoisse pour cette famille, pour les enfants et pour le petit en particulier.
Le gouvernement a demandé aux parents des Moulin-Fournier de ne rien dire, de ne pas bouger pour ne pas compromettre les chances de libération... On trouve cela que des sites de journaux, je l'ai vu. Je n'invente donc rien.
Cependant moi qui ne suis tenu à rien de particulier, je pense à ces enfants aux mains des barbares. Donc, je fais comme faisaient les journalistes pour leurs confrères retenus en otage. Pour moi les enfants et les autres, mais surtout les enfants, sont quelques uns d'entre nous. Donc, comme je suis croyant, je prie, comme je suis juriste, je rappelle les engagements internationaux de la France à l'égard de l'enfance. Je le fais publiquement en pensant à la bonne bouille de ce petit gosse...
Si vous voyez d'autres choses à faire, ayez la bonté de me le signaler.
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