30.4.12

L'infaillibilité du Concile Vatican II selon lui-même

Certains veulent encore discuter de la valeur des sentences du Concile Vatican II en matière de foi et de mœurs.

C'est le cas de l'abbé Lucien.

Pourtant la constitution dogmatique "Lumen gentium" dit clairement que les évêques gardant la communion entre eux et avec le Pape et le Pape, même ne se prononçant pas "ex cathedra" jouissent du charisme d'infaillibilité :

"Cette infaillibilité, dont le divin Rédempteur a voulu pourvoir son Église pour définir la doctrine concernant la foi et les mœurs, s’étend aussi loin que le dépôt lui-même de la Révélation divine à conserver saintement et à exposer fidèlement. De cette in faillibilité, le Pontife romain, chef du collège des évêques, jouit du fait même de sa charge quand, en tant que pasteur et docteur suprême de tous les fidèles, et chargé de confirmer ses frères dans la foi (cf. Lc 22, 32) , il proclame, par un acte définitif, un point de doctrine touchant la foi et les mœurs [78]. C’est pourquoi les définitions qu’il prononce sont dites, à juste titre, irréformables par elles-mêmes et non en vertu du consentement de l’Église, étant prononcées sous l’assistance du Saint-Esprit à lui promise en la personne de saint Pierre, n’ayant pas besoin, par conséquent, d’une approbation d’autrui, de même qu’elles ne peuvent comporter d’appel à un autre jugement. Alors, en effet, le Pontife romain ne prononce pas une sentence en tant que personne privée, mais il expose et défend la doctrine de la foi catholique [79], en tant qu’il est, à l’égard de l’Église universelle, le maître suprême en qui réside, à titre singulier, le charisme d’infaillibilité qui est celui de l’Église elle-même. L’infaillibilité promise à l’Église réside aussi dans le corps des évêques quand il exerce son magistère suprême en union avec le successeur de Pierre. À ces définitions, l’assentiment de l’Église ne peut jamais faire défaut, étant donné l’action du même Esprit Saint qui conserve et fait progresser le troupeau entier du Christ dans l’unité de la foi [80]"

Inutile de discutailler donc, les sentences du Concile tant en matière de foi que de mœurs sont infaillibles. Personne ne peut les contester en prétendant rester dans la foi catholique. Cela est valable pour tout le monde, y compris pour les "progressistes".

Le fait que ce concile a évité de définir des articles de foi parce qu'il était pastoral et que ses définitions font partie du magistère authentique ordinaire n'enlève rien à son infaillibilité, en matière de foi et de mœurs.

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