2.4.12

Le crime contre l'humanité en Algérie



Voici comment les statuts de la Cour pénale internationale ("statut de Rome") définit le crime contre l'humanité :

Aux fins du présent Statut, on entend par crime contre l’humanité l’un quelconque des actes ci-après lorsqu’il est commis dans le cadre d’une attaque généralisée ou systématique lancée contre toute population civile et en connaissance de cette attaque : 
a) Meurtre ; 
b) Extermination ;  (...) 
d) Déportation ou transfert forcé de population ; 
e) Emprisonnement ou autre forme de privation grave de liberté physique en violation des dispositions fondamentales du droit international ;
f) Torture ; 
g) Viol, esclavage sexuel, prostitution forcée (...) 
h) Persécution de tout groupe ou de toute collectivité identifiable pour des motifs d’ordre politique, racial, national, ethnique, culturel, religieux ou sexiste au sens du paragraphe 3, ou en fonction d’autres critères universellement reconnus comme inadmissibles en droit international, en corrélation avec tout acte visé dans le présent paragraphe ou tout crime relevant de la compétence de la Cour ; 
i) Disparitions forcées de personnes ; (...)
k) Autres actes inhumains de caractère analogue causant intentionnellement de grandes souffrances ou des atteintes graves à l’intégrité physique ou à la santé physique ou mentale. 

Des Européens s'étaient installés en Algérie depuis des générations, une politique délibérée a réussi à les faire partir. Pour cela tous les moyens ont été employés.

Un des crimes les plus odieux a été le dépôt d'une bombe dans un bar le "Milk bar", le 30 septembre 1956, 8  morts, des blessés dont certains amputés.

Les "Européens" selon l'expression de l'époque, ont été l'objet de crimes de masse pour les forcer à partir de chez eux. Ils étaient l'objet de ces crimes et sélectionnés sur des critère religieux et raciaux. C'est un crime contre l'humanité.

Les crimes contre l'humanité sont imprescriptibles. Or le FLN, le gouvernement algérien et des communiste en Algérie se sont rendus coupables de ces crimes.

Mais au lieu de cela, madame Zohra Driff, une participante active à ce crime contre l'humanité est reçue à Marseille par Jean-Claude Gaudin et vient y célébrer son crime (elle a posé une bombe dans un café fréquenté par des Européens).

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