"Le drame d’aujourd’hui est qu’il n’est pas certain que cette arme existe dans le domaine électoral. La victoire de François Mitterrand, le 10 mai 1981, ne fut pas la conséquence d’un raz de marée de la gauche mais de l’abstention d’un certain nombre d’électeurs de droite ulcérés par la libéralisation de l’avortement voulue par Giscard d’Estaing. Or qui, parmi ceux-ci, peut se réjouir du bilan de cette élection trente années plus tard ?"
Je crois avoir voté pour Giscard d'Estaing à l'époque, sous la pression de personne me décrivant le malheur d'une élection de Mitterrand.
A la réflexion, en votant pour Giscard d'Estaing, j'ai voté pour l'avortement. Cela a permis de passer à la trappe la question de l'autorisation de l'avortement, qui a pu devenir un "droit" grâce à Mitterrand. En tous cas, nous n'avons pas "l'expérience du possible", nous ne pouvons donc savoir ce qui se serait passé, alors que Giscard s'alliait à la gauche pour permettre des crimes et piétinait ainsi ma liberté de conscience. Avec des "si" on joue à un jeu intellectuel, mais les événements sont la volonté de Dieu et personne ne peut les changer.
J'aurais voté blanc ou je me serais abstenu, cela aurait été plus profitable au moins pour ma conscience.
Dès que je vote pour quelqu'un, cet homme politique confisque mon vote, et s'en prévaut pour prétendre que je serais d'accord avec lui. Ce fut tout à fait le cas dans celui de Giscard d'Estaing en 1981 avec l'avortement. J'aliène ainsi ma liberté de conscience dans des matière très graves comme le droit à la vie. Donc cette année, je crois bien que je voterai blanc ou je m'abstiendrai. (Voter "blanc" a l'avantage de limiter la fraude, d'interdire aux fraudeurs d'utiliser votre nom. Cela a d'autre part, l'avantage de ne pas être confondu avec ceux qui se désintéressent du sort de leur concitoyens et de leur pays).
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