Certains dissertent sur le "Forum catholique" sur les droits de l'erreur et les droits de la vérité. Ils ne savent même pas de quoi ils parlent. Si on parle de droits, on parle d'ordre juridique.
L'erreur et la vérité sont des abstractions qui n'ont ni droit, ni devoir. Seul l'homme a des droits et par conséquent des devoirs.
Si je crois être dans la vérité, si je crois de mon devoir d'imposer ma vérité par la force parce que elle a des droits, c'est-à-dire que mes opinions supra-rationnelles me donneraient des droits, ce n'est plus de la controverse à propos de rien, c'est criminel. L'Etat est laïc, il n'a aucune compétence en matière d'enseignement de la foi. C'est pourtant ce que professent les lefebvristes et qui va les emmener plus loin qu'ils ne le voudraient ou n'y auraient songé. Les conséquences de leurs erreurs sont "incalculables". D'abord sur eux puisque ne craignant pas le ridicule, ils scient avec acharnement la branche sur laquelle ils sont assis.
La vérité de la fraternité humaine se trouve dans l'évangile. "Faites aux autres ce que vous voudriez qu'ils vous fassent (...)" (Mt 7,12) La règle de la vérité et la règle de l'action sont bien à l'intérieur de nous. Elles se trouve explicitées pour ce qui concerne cette question de la liberté religieuse dans ce texte juridique : Dignitatis humanæ.
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