28.4.12

Le Syndicat de la magistrature contre la démocratie

Les institutions prévoient la séparation des pouvoirs.

Les magistrats représentent le pouvoir judiciaire (ou autorité judiciaire). Le Président de la République est un arbitre (article 5 de la Constitution). Il est élu au suffrage universel. Il est d'ailleurs exact que le fonctionnement pratique des institutions qui font du chef de l'Etat le chef de l'exécutif est un "coup d'Etat permanent" selon l'expression de François Mitterrand. La Constitution est, en ce qui concerne les fonctions du chef de l'Etat, lettre morte depuis 1958 (sauf peut-être pendant les périodes de "cohabitation".

Cependant, même dans ce cas, les autres institutions doivent rester à leur place.

Le soi-disant "Syndicat de la magistrature" vient de publier le 27 avril un communiqué au vitriol contre monsieur Sarkozy qui est l'actuel chef de l'Etat et candidat à sa propre succession.

Les magistrats n'ont aucun titre à intervenir dans une élection où les électeurs doivent être libres, même mentalement, à l'égard de autorités. Utiliser les pouvoirs qui sont conférés par l'Etat pour intervenir dans une élection est une manifeste prévarication.

Comme ils sont méprisables ces "magistrats", vraies canailles,  qui agissent à rebours de leur charge. Cela pose aussi le grave problème de la valeur des diplômes conférés par l'Ecole nationale de la magistrature, car ces individus n'auraient jamais dû être choisis pour exercer les fonctions de magistrat. Ce fait dénote un grave dysfonctionnement des institutions, un de plus.

Lorsque les magistrats se font officiellement prévaricateurs, c'est que nous ne sommes pas dans un Etat de droit. Quand on est jugé par ces gens, quelle valeur morale ont leur décisions ? A mes yeux, aucune.

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