Voici le texte original italien de la citation (1) :
« E la risposta è nota per chi ricorda la dichiarazione conciliare del 6 marzo 1964, ripetuta il 16 novembre 1964: dato il carattere pastorale del Concilio, esso ha evitato di pronunciare in modo straordinario dogmi dotati della nota di infallibilità; ma esso ha tuttavia munito i suoi insegnamenti dell’autorità del supremo magistero ordinario il quale magistero ordinario e così palesemente autentico deve essere accolto docilmente e sinceramente da tutti i fedeli, secondo la mente del Concilio circa la natura e gli scopi dei singoli documenti. »
Voici la traduction que je propose :
« Et la réponse est connue pour qui se souvient de la déclaration conciliaire du 6 mars 1964, répétée le 16 novembre 1964 : vu le caractère pastoral du Concile, celui-ci a évité d’énoncer des dogmes dotés de la note d’infaillibilité selon le mode extraordinaire ; Mais celui-ci [le Concile] a, quoi qu’il en soit, assorti son enseignement de l’autorité du magistère suprême lequel magistère ordinaire, et de ce fait évidemment authentique, doit être reçu docilement et sincèrement par tous les fidèles, dans l’esprit du Concile selon la nature et les buts de chaque document. »
Ce qui ne signifie pas que les textes pourraient être
faillibles en matière de foi ou de mœurs, mais que, devant être reçus comme
infaillibles, seule reste discutable la portée de ces textes, laquelle portée se
discute selon leurs buts ou la nature de texte (déclaration, constitution etc.)
La liberté religieuse, par exemple, aura une portée universelle, parce que la
liberté religieuse est une donnée de la raison universelle de l’homme, et
juridique (Dignitatis humanæ), la constitution « Lumen gentium » est
à destination de ceux qui veulent confesser la foi catholique, le document sur
l’éducation est valable pour l’éducation etc. Les affirmations historiques ne sont pas revêtues de l'infaillibilité, ni les éventuelles affirmations scientifiques.
(1) La citation du discours de Paul VI du janvier 1966 n’est pas
la même chez l’abbé Lucien que sur le site de Khepas, aucune n'est parfaitement conforme à la mienne bien que la mienne soit, pour le sens, identique à celle de Khephas :
« a muni ses enseignements de l’autorité du magistère ordinaire suprême ; ce magistère ordinaire et manifestement authentique doit être accueilli docilement et sincèrement par tous les fidèles, selon l’esprit du Concile concernant la nature et les buts de chaque document ».http://www.revue-kephas.org/02/4/Servigny49-57.html
Chez l’abbé Lucien cela devient :
« mais il a toutefois muni ses enseignements de l’autorité du magistère ordinaire suprême. Ce magistère ordinaire et si manifestement authentique doit être accueilli docilement et sincèrement par tous les fidèles, selon l’esprit du Concile concernant la nature et les buts de chaque document. »http://www.chemere.org/telechargement/Lucien_autorite_magisterielle%20_Vatican_II.pdf
Selon la traduction de l’abbé Lucien la citation de Paul VI
est difficile à comprendre. Le sens semble être flou. Dans la traduction de
Kephas, le sens est clair.
Dans les choses compliquées il faut entrer avec des idées simples.
Comme, selon l'abbé de Tanüarn, il s'agit de prévoir quel sera le pire, il faut alors s'imaginer ce que seront les conséquences de son vote. Nous sommes alors dans un certain arbitraire. Car l'avenir appartient à Dieu. Les hommes proposent et Dieu dispose.
D'autre part, le choix entre deux formes de gouvernement est le choix entre deux abstractions. Le choix entre deux hommes pour gouverner est le choix d'un individu.La comparaison de l'abbé n'est donc pas valide.
Nous sommes dans une situation analogue à celle d'un DRH qui doit choisir entre deux candidats. Or tous les deux en tant qu'hommes sont bons, c'est une certitude, mais sont-ils bons pour le poste à pourvoir ? Voilà la question.
Sachant que je peux dire : "aucun des candidats présentés ne convient pour le poste, vous les avez choisis ? Vous voulez imposer votre choix ? Hé bien c'est une décision arbitraire de votre part, je refuse l'arbitraire que vous voulez m'imposer. Vous me mettez dans une situation impossible, vous vous moquez de la volonté de notre Créateur commun qui exige de nous vérité et justice. Hé bien, je ne joue pas avec des Grecs (1)."