Je ne suis pas un ami de monsieur de Lesquen que je considère comme un provocateur, je n'en suis que plus à l'aise pour condamner la partialité des magistrats.
« Vous dites n'avoir jamais nié ces crimes contre l'humanité, mais pourquoi alors utilisez-vous des guillemets dans votre tweet pour parler des 'rescapés de la Shoah"? N'est-ce pas une façon de mettre en doute ces événements?", questionne Fabienne Siredey-Garnier. »
Moi je voudrais bien savoir quels sont les crimes contre l'humanité la "loi" vous menace de prison dès que vous en aurez "contesté l'existence".
Formulation qui veut dire que vous contestez l'existence de crimes actuels. La magistrature va vous reprocher de nier des crimes dont on ne précise ni le lieu, ni la date et qui en tout état de cause ne sont pas mentionnés dans le texte de la "loi" en question.
Voici le texte de la fameuse "loi" Gayssot:
« Seront punis des peines prévues (…) ceux qui auront contesté [publiquement] l’existence d’un ou plusieurs crimes contre l’humanité tels qu’ils sont définis par l’article 6 du statut du tribunal militaire international annexé à l’accord de Londres du 8 août 1945 et qui ont été commis soit par les membres d’une organisation déclarée criminelle en application de l’article 9 dudit statut, soit par une personne reconnue coupable de tels crimes par une juridiction française ou internationale. »
À aucun moment, il n'est question de la "Shoah" dans ce fameux texte de la "loi" Gayssot.
Noter que de Lesquen ne fait pas observer à la magistrate tyrannique en vertu de quelle disposition de loi elle se permet de l'interroger sur l'existence de la "Shoah". Il est complice de son procès, mais il ne s'en aperçoit pas. Dommage car il aurait pu moucher ces petits marquis nourris au trésor public que sont nos magistrats issus de l'École nationale de la magistrature.
J'aime à me souvenir de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen:
« Art. 7. Nul homme ne peut être accusé (…) que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; »
Monsieur de Lesquen est accusé en raison de ses opinions politiques. C'est même le procureur qui "crache le morceau":
"Je pensais écouter Radio Courtoisie mais en fait c'est une rediffusion de Radio Paris"
Radio Paris ne niait pas la Shoah. Ou alors qu'on le prouve !
Nous avons à faire des magistrats partisans politiques partiaux. C'est dommage pour eux car cela les disqualifie. Le trésor public est fait pour le bien commun pas pour le bien de partis.
Quand la magistrate fait le clown en ces termes:
« [de Lesquen] : "'Jazz' veut dire 'sperme' en argot noir!
Mme Siderey - Mon dieu!
De Lesquen - Rock et roll veut dire 'baise et jouis'!
Madame Siderey : - Et le boogie-woogie d'Eddy Mitchell, cela veut-dire quoi?", l'interrompt la présidente. Rires dans la salle. »
En tournant arbitrairement en dérision les propos du prévenu au moyen d'une chanson d'Eddy Mitchell qui bafoue la liberté religieuse, madame Siderey trahit ses opinions de haine et de mépris d'une catégorie de citoyens qui se reconnaissent dans la religion catholique. La magistrate commet une nouvelle infraction à son devoir d'impartialité.
Mettre entre guillemets ne signifie pas nier, mais laisser aux auteurs de l'expression ou du texte la responsabilité de leurs affirmations. Je l'ai déjà écrit. Lorsque la magistrature corrompue vient dire que mettre entre guillemets, c'est nier, elle ment. Elle prévarique car elle condamne des innocents.
Ensuite la magistrate n'est pas autorisée à interroger le prévenu sur ses intentions. Elle doit prendre le texte tel qu'il est. C'est ce qu'elle a à juger. Sa question est une trahison de son devoir d'impartialité. D'ailleurs la magistrate devrait savoir que l'aveu n'est pas une preuve.
Si monsieur de Lesquen avait répondu à la magistrate corrompue "- Vous n'avez pas à me poser cette question. Les guillemets, vous devriez le savoir, sont destinés à laisser aux auteurs la responsabilité de leur texte et informer que le texte n'est pas de celui qui signe." Il risquait de se faire expulser de la salle d'audience ou d'être réduit au silence, voire d'être condamné pour outrage à magistrat. J'ai été victime de ces procédés magistrateux à Rennes et ailleurs.
Enfin monsieur de Lesquen aurait dû faire observer que l'élément légal doit contenir l'intégrale description de l'infraction. Or la "loi" Gayssot renvoie à des éléments indéfinis et impossibles à connaître (où sont les jugements publiés en français par une autorité légitime ?) Cette loi est donc nulle pour défaut de précision dans la définition de l'infraction. Toute condamnation fondée sur ce texte engage la responsabilité du magistrat qui la prononce et de tous ceux qui collaborent à cette iniquité y compris ceux qui composent la cour de cassation ou le Conseil constitutionnel. S'ils n'en répondent pas dans ce monde (ce qui serait préférable pour eux), ils en répondront après leurs morts, devant Dieu.
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