8.12.16

1945: au nom de la liberté, vous ne pouvez pas constester votre cultpabilité, 2016 délit d'entrave virtuelle

En 1945 l'accord du 8 août 1945 prévoyait

« le châtiment des grands criminels de guerre des Puissances européennes de l'Axe » C'était dans le titre de l'accord.

Par ce texte à valeur législative, il était jugé qu'il existait de "grands criminels" (les petits criminels n'étaient pas concernés).

Ce texte législatif prévoyait qu'il ne concernait que les Puissances de l'Axe (les autres grands criminels, du moment qu'ils n'avaient pas agi pour l'Axe n'étaient pas concernés).

Ce texte barbare est aujourd'hui inséré à l'ordre public par le préambule de la Constitution française (1946-1958) et protégé, dit-on, par la "loi" Gayssot. Cette "loi" prévoit la prison pour ceux qui contesteraient des trucs concernant cet accord (le texte n'est pas très clair, mais il y a dans la formulation du délit "accord du 8 août 1945", "crimes contre l'humanité" et crimes "qui ont été commis", c'est en vrac mais les juges sont invités à passer à la répression, c'est le but).  Le Pr. Faurisson déduit du texte amphigourique de la "loi" Gayssot qu'il s'agit du génocide juif perpétré par les "nazis" ; mais rien n'est moins sûr. En tous cas ce n'est pas écrit dans la "loi".

Ce qui résulte de ces textes législatifs c'est qu'il y a d'un côté les bons (les juges et les législateurs) et de l'autre les mauvais (les faschistes).

En 2016 le législateur s'apprête à étendre le "délit" d'entrave à l'avortement (qui interdit certaines manifestations contre l'avortement, et seulement contre l'avortement), qui étend le délit d'entrave par une loi que certains interprètent comme une interdiction de mise en garde contre les conséquences néfastes de l'avortement. L'avortement, c'est bien. L'État n'a aucun titre à enseigner une doctrine morale. Cette nouvelle disposition de "loi" s'apprête à aggraver l'arbitraire en violant une fois de plus la laïcité de l'État. J'en ai souvent traité su mon blog voir ici par exemple.

Au nom de la liberté, il n'y aura pas de liberté. Et dans le fond,

au nom du droit à la vie, il n'y aura pas de droit à la vie
au nom du droit à la non-discrimination, on discriminera selon les opinions politiques, les nationalités et les races
au nom du droit à la réputation, on flétrira la réputation de nations, de races et d'individus innocents
au nom du droit à la liberté religieuse on interdira des opinions rationnelles et religieuses, voire les simples informations.

Au nom de la fraternité, il n'y aura pas de fraternité.

C'est ce que prévoyait Armand Robin, le poète anarchiste, mort probablement assassiné par les milices gaullo-communistes secrètes :

« AU NOM DE RIEN ON SUPPRIMERA L'HOMME ;
ON SUPPRIMERA LE NOM DE L'HOMME ;
IL N'Y AURA PLUS DE NOM ;
NOUS Y SOMMES.

             Armand Robin  Les Poèmes Indésirables »

Je ne partage pas le pessimisme absolu de cet anti-staliniste probablement athée. Croyant en Dieu je sais que toutes les agitations de ces minus "barbouilleurs de lois" seront balayées par l'histoire.

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