[Le magazine ] « "avait tort quand il a publié les caricatures parce qu'il a publié sans tenir compte des sentiments des musulmans français et les juges ont eu tort, parce qu'ils ont défendu le journal sous le couvert de la liberté d'expression. Le même système judiciaire français a pris des positions très dures contre les négationnistes de l'Holocauste ».
Ce ne sont évidemment pas les sentiments des musulmans qui sont en cause, mais un droit universel de l'homme à la liberté religieuse. Il n'y a pas de liberté contre la liberté.
En revanche Abu Omar a raison de noter que les magistrats qui sont institués pour la justice opèrent une discrimination dans leurs droits fondamentaux entre les êtres humains. Certains sont empêchés de parler en raison de leurs opinions, d'autres sont autorisés à s'exprimer alors qu'ils militent contre une liberté fondamentale: la liberté religieuse et la liberté de son expression.
Dans les deux cas les magistrats français foulent aux pieds les droits fondamentaux de l'homme et trahissent frontalement les devoirs de leurs charges.
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