Via François Desouche:
Quelques commentaires sur la vidéo:
La notion d'islamophobie (lien vers mes posts traitant de cette notion) fragmente l'humanité. Elle est donc contraire aux droits de l'homme. On peut toujours critiquer une religion.
La « magistrate » (en réalité une fonctionnaire chargée de la répression par le gouvernement) prépare les esprits à introduire cette notion dans la législation.
Pierrat prétend que l'Église catholique a attaqué Charlie-Hebdo. Ce n'est pas vrai. C'est l'AGRIF, association indépendante animée par le célèbre Bernard Antony, qui a cité Charlie-Hebdo devant les tribunaux. Cette association a été toujours déboutée. Pour débouter l'AGRIF, les juges prennent prétexte de la possibilité de critiquer une religion (idée que ne serait plus valable dès lors qu'elle concernerait l'islam). Mais une critique doit apporter une plus-value. Une critique ce ne sont pas des insultes gratuites. Si j'insulte votre épouse, votre mère que je la traîne dans la boue en les traitant d'idiotes et publie des dessins obscènes les représentant, c'est vous qui êtes pris à partie en la personne de votre mère et de votre épouse.
Cette prise à partie fragmente l'humanité, par la négation d'un droit fondamental et universel de l'homme en un individu ou une catégorie d'individus. Par la parole je peux bafouer en celui-ci le droit à la réputation, en celui-là le droit de croire, le droit à la liberté religieuse.
Dire comme le fait Pierrat que dans un cas il n'y a pas désignation de personnes ce qui permettrait la critique, c'est se moquer du monde. Si je dis les catholiques sont des imbéciles qui croient à la virginité perpétuelle de Marie qu'ils prennent pour leur mère, je fragmente l'humanité en désignant une partie de l'humanité comme imbécile que je cite des personnes ou que je me contente de les désigner par une catégorie. Cette critique n'apporte aucune plus-value, elle est arbitraire. Elle est donc illicite en ce qu'elle touche le droit de croire. Si en revanche je dénonce que certains se présentant comme catholiques croient que le règne du Christ s'imposera par la violence, même si j'exprime cette vérité au moyen d'un dessin piquant, cette critique apporte une plus-value, elle est raisonnable, elle apporte au débat, elle est valable. Ce ne sont que des exemples et on peut ainsi multiplier les catégories religieuses ou politiques introduites dans la législation.
Tous les intervenants procèdent à la condamnation unanime de Coulibaly alors qu'il n'a jamais été condamné ni même entendu et que, selon ce que j'ai vu sur une vidéo, on l'a assassiné.
Une fois de plus tous les intervenants fragmentent l'humanité au nom des droits universels de l'homme. Les droits universels de l'homme sont niés à Coulibaly.
Citation apocryphe de Voltaire par la « magistrate ». Ce qui dénote un faible niveau de culture.
La Cour européenne des droits de l'homme a dénié aux membres du parquet le droit d'être qualifiés de magistrats...
Débat très médiocre. La conclusion du journaliste selon laquelle le droit s'applique à tous sans discrimination ne correspond à rien de réel. L'ordre public ferme et valable pour tous qui ne catégorise pas l'humanité dans ses droits fondamentaux est bafoué ; simples exemples, par les notions d'antisémitisme (circonstance aggravante), d'islamophobie (dont l'adoption est prônée par la « magistrate »), par les nombreux privilèges accordés par l'exécutif et le judiciaire au relativisme de Charlie-Hebdo.
Le complexe médiatico-judiciaro-politicien ne respecte pas l'ordre public et tous les jours davantage il bafoue les droits universels de l'homme.
Demandons l'application de la devise française: Liberté, égalité, fraternité.
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