23.10.11

Castellucci parle aux journalites

Roméo Castellucci a réagi aux manifestations pour les droits fondamentaux de l'homme que viole sa pièce.

Ce climat inquiète Roméo Castellucci qui, de retour à Paris après une

tournée européenne sans histoires, expliquait être confronté pour

la première fois à une telle hostilité. « Le visage du Christ

n'appartient à personne, on ne peut accepter une censure violente dans un

climat de jugements hystériques. »

Accueil favorable

Précisons que ce spectacle dérangeant sans doute mais remarquable, qui évoque la notion de compassion, a reçu un accueil très favorable de la communauté des pères dominicains. On en reparlera. • J.-M. D.


Que les dominicains disent ce qu'ils veulent. Les droits de l'homme sont en faveur et à la charge de tout homme, y compris des dominicains. Même le Pape n'aurait pas le pouvoir de demander la violation des droits universels de l'homme et de l'égalité de tous les êtres humains. D'ailleurs Paul VI a dit que, dans l'Église, oui dans l'Église les droits universels devaient être respectés et que c'était une lutte de chaque instant.

"Dans le désir de se convertir pleinement à son Seigneur et de mieux accomplir son ministère, l’Eglise entend manifester respect et souci des droits de l’homme à l’intérieur d’elle-même. Et l’Eglise a aussi acquis une conscience renouvelée de la place de la justice dans son ministère. Les progrès déjà réalisés en ce sens nous encouragent à poursuivre notre effort pour nous conformer sans cesse davantage à la volonté du Seigneur.
L’Eglise sait d’expérience que le ministère de la promotion des droits de l’homme dans le monde l’oblige à un constant examen et à une incessante purification de sa propre vie, de sa législation, de ses institutions, de ses plans d’action. Le Synode de 1971 disait : « Quiconque ose parler aux hommes de justice doit d’abord être juste à leurs yeux ». Conscients de nos propres limitations, de nos déficiences et de nos échecs, nous pouvons mieux comprendre les manques des autres, institutions aussi bien que personnes. Dans l’Eglise comme dans les autres institutions ou groupements, il faut travailler à purifier les modes d’agir, les procédures ; il faut purifier aussi les relations que l’on peut avoir avec des structures et systèmes sociaux fauteurs de violations des droits de l’homme qui doivent être dénoncées."

http://www.clerus.org/clerus/dati/2002-06/06-6/Ens_P6_74_02.htm

Cela étant dit, monsieur Castellucci, il faut vous mettre à la culture française.

En France, c'est "liberté, égalité, fraternité".

Liberté, c'est-à-dire liberté de croire sans être agressé.

Égalité, c'est-à-dire que l'argent de tous doit servir à tous et non à une minorité.

Fraternité, c'est-à-dire que l'État n'est pas là pour stigmatiser une communauté de croyants, mais pour promouvoir la fraternité humaine universelle en commençant par celle des Français.


1 commentaire:

Thierry a dit…

De pères dominicains?Ne sont-ce point des frères?