14.10.11

Les primaires socialistes, assez !

On ne peut aller sur un site des médias officieux ou regarder un programme français d'informations télévisuelles sans que ne nous soient infligé un flot de considérations sur les "primaires socialistes". Cela en devient horripilant. Moi qui ne suis pas socialiste je n'ai que faire des joutes hypocrites entre abortistes, les "primaires socialistes" m'indiffèrent. Le parti socialiste, au premier tour des élections législatives du 17 juin 2007, à obtenu 27 % des voix de 60 % des inscrits. Il n'a donc obtenu de vote d'adhésion que d'environ 16 % des inscrits (ne parlons des non-inscrits dont le nombre est inconnu), soit même pas un inscrit sur cinq (et un Français sur combien ? On ne sait) ; mais dans l'"information", c'est inversé nous avons quatre cinquièmes de temps consacrés aux socialistes. Nous ne sommes pas loin du système soviétique.

Un article de la constitution de 1958 est relatif au partis politiques. Voici le dernier alinéa de cet article, l'article 4 :

"La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation."

Quand un parti monopolise les émissions d'information (sans compter les émissions culturelles...), il n'y a plus de pluralisme. Les "primaires socialistes" ne peuvent intéresser qu'une petite minorité (l'importance du parti socialiste est artificiellement exagérée par un mode de scrutin sans rapport avec la démocratie "représentative"). De plus, tout ce battage est financé par tous les Français qui paient la redevance ; et il semble que le scrutin soit organisé aux frais du "Trésor public", c'est-à-dire paiement forcé de tous au profit exclusif d'une minorité. C'est du vol. Cette absence d'équité, qui est ancienne, fausse d'ailleurs la valeur des élections.

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