«Je suis consterné. Tous les jours, je vais sur la tombe de mon fils. J'allume une petite bougie et je lui promets que la justice sera rendue. Aujourd'hui, j'ai de gros doutes. La machine judiciaire nous écrase. Elle ne tient pas compte de notre douleur. Je me demande parfois si elle n'a pas tenu le couteau qui, par sept fois, est entré dans le corps de mon fils», lâche-t-il la gorge serrée."
Celui qui déclare cela est un policier à la retraite. C'est un extrait d'un article du Figaro. "Sept coups de couteau" quelle haine, sans raison, pour un jeune de 19 ans qui participait à une fête.
Moi qui ai une très amère expérience de la "justice" rendue par des magistrats souvent corrompus (certaines ont été honnêtes cependant), je comprends tout à fait la colère de ce père qui a perdu son fils (moi qui ai perdu ma fille dans des conditions dramatiques).
Nous voici dans la nième affaire d'incompréhension des magistrats par le peuple au nom duquel il rendent la "justice". Comment ferait-on confiance à une justice rendue par des magistrats qui caricaturent la police en l'affublant d'un groin de cochon ? Cette caricature qui fait fi de la dignité d'être humain des policiers, lesquels, en tant que tels, sont spécialement désignés pour risquer leurs vies pour le bien commun, de la part d'un individu spécialement désigné pour rendre la justice, laisse méditatif sur la valeur de la magistrature.
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