Or les dirigeants de "Civitas" ne sont pas des machiavéliens qui feraient de la politique en utilisant la foi. Ce sont des gens, aussi bien les dirigeants que les militants, qui sont influencés par une thèse théologique antérieure à la Déclaration "Dignitatis humanæ" et condamnée par celle-ci.
On peut trouver cette opinion théologique, dans ce "post" archivé du Forum catholique (le texte est mêlé de vrai et de faux, ce n'est pas un tissu d'inepties, mais la thèse centrale est fausse) :
Un des champions de cette opinion était le cardinal Ottaviani. Cette opinion est infondée en raison de son opposition à la droite raison. Elle n'est pas pour autant intrinsèquement violente car elle fait appel à la notion de "tolérance", (alors que les opinions religieuses sont protégées par un droit et non par une "tolérance"). Cela dit, on ne peut diffamer les dirigeants de Civitas sous prétexte qu'ils sont dans l'erreur. Tout le monde a droit à sa réputation, quelles que soient ses opinions, même erronées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire