"Une décision qui demande une maturation de tout le peuple chrétien qui est appelé à participer, à assister aux deux formes liturgiques du même rite romain. »
Nul ne peut refuser aucune des deux formes du rite (ou selon moi un des deux rites). Cela implique que le clergé ne peut refuser de célébrer dans le rite traditionnel, et que les fidèles assistent aux deux rites.
Après avoir fait observer que l'attitude de nombreux évêques français est d'une consternante et effroyable, mais aussi mystérieuse, injustice, "Paix liturgique" met en relief le caractère plus participatif de la liturgie traditionnelle. L'idée est que les moments de silence (pratiquement absents de la liturgie de Paul VI), sont une invitation à participer à la liturgie divine. J'ajouterais : à participer librement et sans contrainte extérieure à la liturgie mystérieuse qui se déroule dans l'autre monde et dans un endroit tenu secret de l'immense univers où nos morts vivent d'une immense joie sans mélange.
Nous vous en supplions, Dieu tout-puissant, faites porter ces offrandes par les mains de votre saint ange, là-haut, sur votre autel, en présence de votre divine Majesté. Et quand nous recevrons, en communiant, le Corps et le Sang infiniment saints de votre Fils, puissions-nous tous être comblés des grâces et des bénédictions du ciel. Par le Christ notre Seigneur. Ainsi soit-il.
Supplices te rogámus, omnípotens Deus, iube hæc perférri per manus sancti Angeli tui in sublíme altáre tuum, in conspéctu divínæ maiestátis tuæ : ut quoquot ex hac altáris partecipatióne sacrosánctum Fílii tui Cor +pus, et Sán + guinem sumpsérimus, omni benedictióne cælésti et grátia repleámur. Per eúndem Christum Dóminum nostrum. Amen.
Du site introibo (offertoire supprimé par la réforme de Paul VI).
2 commentaires:
Commentaire très intéressant, merci. Mais il ne faut pas oublier que l'Eglise, notre mère si bonne, accorde, à certains, la liberté de ne célébrer qu'une forme du rit. Sans aucun doute, dans un esprit d'unité et de paix.
Je n'entends évidemment pas me substituer aux autorités ecclésiastiques, ni même leur donner des conseils. Mais j'ai remarqué que Mgr Pozzo disait que en principe tous les fidèles devraient assister aux deux formes du rite et qu'à terme cela devrait se réaliser, même si aujourd'hui c'était psychologiquement et sociologiquement impossible. Il est aujourd'hui tout aussi impossible de demander aux sympathisants de l'Institut du Bon Pasteur d'assister à la messe en rite Paul VI, que de demander aux évêques les plus hostiles à la liturgie traditionnelle de célébrer dans le rite de saint Pie V réformé par le bx Jean XXIII.
Cela dit, je n'aime pas tellement le rite de Paul VI, mais je trouve que les trois lectures à la messe et la possibilité d'entendre toute la Bible si l'on assiste à la messe tous les jours pendant trois ans est une bonne chose. Pour des raisons techniques probablement (imprimerie à ses débuts, papier cher etc.) l'édition du missel de saint Pie V avait limité le nombre de lectures. Ce nombre, je le trouve, pour moi, un peu insuffisant. Je crois que les religieuses de Rosans ont une liturgie qui mêle les lectures Paul VI et l'ordinaire saint Pie V (à vérifier, mais je crois bien).
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