19.6.12

Molière ne faisait pas célébrer les mariages devant notaire


Un article de "Liberté politique" rapporté par Le Salon beige sur les relations de monsieur François Hollande =

Les questions sentimentales, dira-t-on, relèvent de la sphère privée. Peut-être, mais c’est le chef de l’Etat lui-même qui a choisi de donner à Mme Trierweiler une position officielle.  L’institution du mariage  marque d’ailleurs par elle-même  que les relations entre hommes et femmes  intéressent  aussi la collectivité.  Que le  mariage civil  se célèbre   en mairie, et pas seulement chez le notaire comme au temps de Molière, en marque la particulière solennité.
En s’asseyant sur cette institution fondamentale,  François Hollande montre à quel  point il tient en piètre estime, hors de toute considération morale ou religieuse, la République qu’il est censé incarner.  Mais peut-être que  pour  la nouvelle génération de la gauche « bobo », qu’il incarne, le mariage n’intéresse plus que  les homosexuels !"


Ce que dit l'article n'est pas tout à fait exact. Chez Molière il n'est question que de contrat de mariage (contrat régissant les relations patrimoniales futures des futurs époux, contrat donc préalable au mariage) parce qu'il n'état pas décent de montrer une chose sainte sur un théâtre. Or la cérémonie du mariage est une chose sainte. Donc dans ces pièces on suggère que le mariage est décidé, mais on n'en montre pas plus.

Il est en effet incohérent, mais révélateur, que monsieur Hollande méprise tant officiellement le mariage civil et fasse un malheur pour que l'institution soit "ouverte" aux paires homosexuelles (Depuis toujours, les homosexuels peuvent se marier, il veut donc un privilège pour les homosexuels et pour cela n'hésite pas à dénaturer la notion de mariage). Un autre commentateur faisait observer que monsieur Hollande et ses amis veulent le mariage des prêtres.


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