15.6.12

L'Eglise est fondée sur la foi, donc sur la liberté religieuse

Selon le cardinal Marc Ouellet :

"L’Esprit Saint est l’âme de l’Eglise et, peu à peu, il conduit les personnes grâce à leurs échanges, en utilisant aussi les instances qui existent. Cela donne naissance à des jugements sur ce que l’on doit faire ou ne pas faire, sur ce que l’on doit croire et ne pas croire. Cela, c’est la foi catholique qui a établi un Magistère, c’est-à-dire une autorité doctrinale qui doit avoir le dernier mot sur les questions de foi et les questions morales.
C'est pourquoi les critiques de Mgr Tissier de Mallerais et celles des féministes hostiles à la foi de l'Eglise sont toutes les deux analogues et toutes deux erronées.



"Nous refusons un accord purement pratique parce que la question doctrinale est primordiale. La foi passe avant la légalité."

(Mgr Tissier)

Ou bien :

« Pour la majorité des jeunes générations, le pape n'est qu'un vieil enjuponné, représentant une institution poussiéreuse qui s'est compromise avec tous les pouvoirs. » (p. 118). [...]
Il est important que les fidèles catholiques [...] connaissent les propos que ces deux femmes, qui s’affirment catholiques, ont tenu en 2009 dans le journal Libération. [...]



"“Pour résoudre la crise de l'Église, nous on dit : ‘Mettez des femmes et ça ira mieux.’ “On nous reproche de vouloir le pouvoir ? Eh bien oui, nous le voulons”. Dans l'absolu mais sans illusions tant le tabou est grand, elle et Christine sont favorables à l'ordination des femmes."

Comme si la foi dépendait d'une majorité dont dépendrait les décisions juridiques. Ces déclarations ne font que traduire une profonde incompréhension de la liberté religieuse, des droits de l'homme surtout de l'égalité fondamentale des êtres humains. Car c'est sur la foi infuse par l'Esprit-Saint qu'est fondée l'Eglise et non sur les hommes.




Ceux qui opposent foi et droit distinguent ce qui doit être uni. C'est parce que j'ai la foi que je vois la vérité dans les jugements de l'Eglise. Si je n'ai pas la foi, je ne vois que des hommes qui prennent des décisions et d'autres qui obéissent, mais c'est parce qu'ils ont la foi. Mais si je n'ai pas la foi, je n'ai aucun titre à juger en matière de foi, je dois respecter la liberté de ceux qui ont la foi et qui obéissent parce qu'ils voient Dieu dans l'homme qui commande et qui enseigne. Foi et droit ecclésiastique sont donc indissociables pour tout homme qu'il ait la foi ou qu'il ne l'ait pas. Tous, quelles que soient leurs croyances ou incroyances, doivent respecter la liberté de l'autre de croire et d'obéir à sa foi donc au droit.

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