15.6.12

Intérêt de la crise lefebvriste et de l'attitude du Pape en cette occasion


Aujourd'hui monsieur Denis Crouant publie un post à la substance duquel j'adhère  (extrait) :

"Dans l’affaire de l’éventuelle complète réintégration de la Fraternité Saint-Pie X dans l’Eglise catholique (...), la proposition d’une prélature personnelle (...) ne pourra se concrétiser que si [le signataire] reconnaît sans réserve le concile Vatican II et la pleine autorité du Souverain Pontife.
"Or, il semblerait que pour Mgr Fellay une telle reconnaissance ne soit pas possible dans la mesure où elle signifierait un renoncement à l’œuvre de Mgr Lefebvre."

Ce me semble tout à fait vrai. Donc, la distinction entre Mgr Fellay et les trois autres évêques est un habituel "coup de stress" à propos de rien. Ces "coups de stress" périodiques sont des événements à retentissements surtout psychologiques. Ces "crises" confortent les milieux traditionalistes dans leurs délires. Les militants se confirment dans l'opinion qu'ils sont très importants pour l'Eglise, pour le monde... (Ce qui ne veut pas dire que, selon moi et pour moi, ils ne sont pas importants. Ils sont hommes, ils sont chrétiens et à ces titres, je suis solidaires de leurs angoisses et de leurs difficultés).

Cependant il ne faudrait pas en conclure que ces événements sont sans importance réelle pour la chrétienté et l'humanité. Car si le Pape fait le point sur les divergences doctrinales entre les catholiques et les lefebvristes, nous pourrons le remercier d'avoir dissipé la confusion doctrinale dont se nourrit le lefebvrisme et de nous avoir intellectuellement édifiés et de nous avoir enseigné la solidarité en actes.

En effet, par son attitude, le Pape nous enseigne, dès à présent et avant même le document doctrinal, que l'on ne peut traiter son prochain en prétendant qu'il n'est rien, que ce qu'il dit n'a aucun intérêt parce que le groupe représente peu de partisans. Du moment qu'un groupe, voire un individu, prétend parler au nom du Christ, il est important de réfuter ses arguments.

La solidarité humaine nous interdit le mépris de nos frères humains.

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