"Centenaire pédalant", c'est le surnom de ce retraité de plus de cent ans qui fait du vélo et l'objet d'une étude et d'un article.
Il n'a qu'une toute petite retraite qui lui a tout de même permis de faire l'acquisition d'un vélo. Il fait donc du vélo comme s'il avait cinquante ans parce qu'il a les capacités physiques d'un homme de 50 ans. Il est maigre bien sûr. Surtout, il est optimiste, condition sine qua non pour devenir vieux. Il a repris le vélo à... 76 ans... On ne dit pas qu'il ait fait quelque régime que ce soit. Il ne mange pas trop, mais du porc, des OGM et pas bio. Il ne doit même pas connaître les théories des soi-disant écologistes et autres superstitieux.
« Demain, Véronique Billat se rendra en Ardèche. Elle y retrouvera Robert Marchand : “ Je vais le tester à nouveau, mais cette fois-ci, en conditions réelles. Sur son parcours de l’Ardéchoise [course cycliste]. Sans l’embêter. Juste en lui glissant un cardio-fréquence mètre sous le maillot. Et en lui fixant un capteur de puissance dernier cri dans les pédales.”
Le danger ? Transformer “le centenaire pédalant” en cobaye. Véronique Billat en est consciente. L’exercice sera discret. Et puis, avec sa bonhomie habituelle, Robert Marchand s’amusera plutôt bien de l’expérience. »
Conclut le journaliste.
Nous sommes très loin des théories qui font de la pauvreté le mal quasi-absolu. La pauvreté et l'optimisme, la bienveillance, tout cela conserve. D'ailleurs un des derniers doyens mondiaux était un cheminot, un ouvrier américain, qui est mort à l'âge de 114 ans, mort en 2011, il avait été mis à la retraite en 1962. Il avait connu des années très difficiles dans son enfance.
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