Imitant les partis de gauche, lesquels, du temps de Sarkozy prétendaient "Sarkozy n'est pas mon président", le bloc identitaire, qui a ses limites dans le refus de l'universel, organise une manifestation sur le thème "Hollande n'est pas mon président".
Hollande de fait a été élu par une majorité relative de votants (du fait des nombreux votes blancs). Il a de plus obtenu sa majorité par rapport à Sarkozy par le vote massif des musulmans (selon un sondage 93 % des musulmans ont voté Hollande). Hollande est donc l'élu d'une minorité.
C'est pourquoi, contestant la validité de l'élection de François Hollande, les identitaires disent "Hollande n'est pas mon président".
La dissidence est une option licite, si elle reste contenue dans des limites moralement admissibles. En effet, les institutions françaises violent par habitude les droits fondamentaux des Français (dans l'avortement le plus gravement, mais aussi dans les autres droits dont le droit à la culture et à l'identité). Elles les violent si gravement que les éléments d'une situation insurrectionnelle sont partiellement réunis, même si je pense que la résistance passive est plus adaptée à notre époque.
Toutefois convoquer à une manifestation devant le siège du parti socialiste ne me satisfait pas. Les socialistes eux aussi ont droit à leur liberté, il n'est pas normal de manifester devant chez eux (même si leurs immeubles sont financés par tous au moyen des impôts). Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu'ils te fassent (enseignement du Talmud).
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