L'abbé Aulagnier fait une intéressante mise au point sur la liturgie reprenant des travaux fort intéressant de Mgr Gramber sur la liturgie traditionnelle.
Voici un extrait de la conclusion :
Voilà autant de « déficiences théologiques », – Jean Paul II, lui, parlera d’ « ombres »liturgiques -, graves de la messe issue de Vatican II – ma liste ici n’est pas exhaustive – qui pourraient être corrigées, comprises et ainsi ré-orientées, c’est-à-dire réformées par les «bienfaits théologiques de la messe tridentine ». C’est ce que disait déjà le cardinal Stickler dans sa conférence donnée à Fort Lee dans le New Jersey, le 20 mai 1995. La messe tridentine est vraiment l’archétype de la liturgie romaine. Voila, me semble-t-il, le sens de cette phrase du cardinal espagnol : le Motu Proprio est « une aide pour orienter et mieux comprendre l’actuelle « forme ordinaire » de la Liturgie Romaine selon une « herméneutique de la continuité ». (...)
Ce qui me chagrine dans le Motu proprio du 7/7/7, c’est que
le rite central de l’Eglise, celui sur lequel se règlent tous les autres est
qualifié d’extraordinaire… C’est lui le rite ordinaire !
D’autant que le nouveau rite a été imposé avec violence
(dans certains cas physique), sous la menace et l’insulte, contre le droit
fondamental de l’homme à la liberté religieuse et le droit à la culture. Le rite de Paul VI est, lui,
vraiment un rite extraordinaire, qui a bafoué la théologie et a été imposé
contre les droits fondamentaux des prêtres et des fidèles.
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