Monsieur Amin Maalouf dans son discours de réception à l'Académie françaisedu 14 juin 2012 prétend que ce sont les relations entre François 1er et l'empire Ottoman qui auraient permis l'éclosion du Liban francophone. C'est une assertion discutable.
Monsieur Maalouf prétend que François 1er a utilisé l'"alibi" de la protection des chrétiens pour entretenir des relations avec les Ottomans. Si la protection des chrétiens est un "alibi", les chrétiens orientaux n'avaient donc pas besoin, selon lui, de protection ! Il n'a pas omis non plus, quelques lignes plus haut, comme il convient dans la France de Sarkozy et de Hollande, de présenter le Pape comme un furieux qui aurait adressé, selon lui, à François 1er "missive sur missive".
Mais il y a une assertion exemplaire de la fantaisie de notre "historien" :
"Bel alibi [la protection des chrétiens orientaux] ! Mais c’est un peu grâce à cet alibi que nous sommes rassemblés aujourd’hui en ce lieu prestigieux. Par la vertu d’un traité ambigu est née une amitié durable. Elle a eu, au cours des siècles, des ramifications économiques, diplomatiques, administratives et militaires, mais elle a surtout été culturelle."
Le traité entre la France et l'empire ottoman sous François 1er est un bobard. Il n'y a jamais eu de traité.
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