29.7.09

Une société de tyrans n'est pas une société désirable

Voici une maxime tiré de Charles De Koninck sur la "primauté du bien commun" :

"Une société constituée de personnes qui aiment leur bien privé au-dessus du bien commun, ou qui identifient le bien commun au bien privé, c’est une société, non pas d’hommes libres, mais de tyrans – « et ainsi le peuple tout entier devient comme un tyran » -, qui se mèneront les uns les autres par la force, et où le chef éventuel n’est que le plus astucieux et le plus fort parmi les tyrans, les sujets eux-mêmes n’étant que des tyrans frustrés. Ce refus de la primauté du bien commun procède, au fond, de la méfiance et du mépris des personnes."


citation tirée de http://www.salve-regina.com/Chretiente/De_la_primaute_du_bien_commun_1.htm

J'entendais Cyrille Guimard (dans l'émission "C dans l'air" d'hier) parlant des grands champions du cyclisme. Pour lui le grand champion était celui qui ne visait que son bien particulier de devenir le "premier", le vainqueur. Pour cela le grand champion devait avoir des qualités physiques, mais également un amour déréglé de son bien particulier. Il se devait de ne pas être "un gentil". Constatons une fois de plus les immenses dégâts moraux causés par le darwinisme.

Qui ne voit pourtant que sans la loyauté (excluant le dopage), sans la solidarité, sans le respect de l'adversaire, sans la vérité de la performance excluant la tricherie (et donc le dopage), sans le respect du droit, la "victoire" ne présente plus aucun intérêt véritable et que tous les efforts, toutes les souffrances ne causent plus d'admiration, mais du dégoût.

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