28.7.09

Demandes d'enquête (en fait de poursuites) contre un avocat pour des propos à un journaliste

Le procureur Le Mesle aurait demandé au bâtonnier de Paris l'ouverture d'une enquête sur les propos qu'aurait tenu maître Spizner l'avocat de la famille Halimi lors du procès relatif à un assassinat après tortures.

L'avocat français est constamment menacé par les magistrats et son "ordre".

L'avocat est menacé par les délits d'audience. Ces délits d'audience sont d'ailleurs à sens unique : le magistrat peut outrager un prévenu ou un avocat, il ne court aucun risque. Le magistrat napoléonien est au-dessus de l'humanité.

L'avocat est encore menacé en dehors de l'audience.

Lorsque le Procureur, comme c'est le cas ici, demande l'ouverture d'une enquête, c'est du temps perdu, une humiliation outrageante et une menace.

Les mots vifs prononcés à l'occasion d'une affaire très très grave ne doivent plus être l'occasion de tracas inadmissibles à l'encontre de maître Spizner.

L'avocat défend les droits de l'homme, à ce titre il devrait pouvoir jouir d'une immunité. Au lieu de cela, il est constamment persécuté par ceux-là même qui devraient être enflammés de zèle pour leur mission sacrée de défense des droits de l'homme.

Un Etat dans lequel les défenseurs des droits de l'homme sont mis très facilement sur la sellette par les autorités, n'est pas un Etat de droit. Dans le cas présent le défenseur d'une victime particulièrement digne de compassion et provoquant une indignation bien compréhensible ne doit pas être persécuté.

Au lieu d'être particulièrement menacé, l'avocat devrait être particulièrement protégé.

La France me fait mal par ses milieux judiciaires.

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