La notion de "purification" tient une place centrale dans l’œuvre de Benoît XVI. Elle reçoit une extension nouvelle dans la doctrine de l'Eglise. Elle est un élément mis en lumière récemment.
Dans la doctrine de l'Eglise jusqu'à Benoît XVI, cette notion de "purification" semble surtout utilisée en spiritualité. L'âme individuelle, doit se purifier du péché, c'est la purification de l'âme ou du cœur.
Cette notion prend une extension plus grande dans le discours de Jean-Paul II, où la purification n'est plus seulement individuelle, mais doit s'étendre à l'histoire collective, par sa relecture en vue d'une "purification" de l'action actuelle. (Message pour la journée mondiale de la paix 1997)
Avec Benoît XVI, cette notion s'étend à de plus vastes domaines, elle est aussi utilisée de façon plus insistante :
La nécessité de la purification s'étend à nos recherches de vrai et de bien, (Caritate in veritate 1) et même à l'amour d’éros qui doit se purifier par la réunification de l'esprit et du corps (Deus caritas est 4) par l'unicité du mariage.
Enfin, la raison doit être purifiée par la foi, (Deus caristas est 28 A, Caritate in veritate 56) et la religion (1) doit être purifiée par la raison (Caritate in veritate 56).
Dans cette perspective, à titre d'exemple, la déclaration "Dignitatis humanae", fondée sur le droit naturel, constitue une purification par la raison de la perception erronée de la doctrine du Christ-Roi.
(1) La religion et non la foi car la foi est infaillible, nous venant de Dieu, mais la religion doit être purifiée, car elle est aussi humaine. La religion relie l'homme à Dieu, elle a sa composante humaine et la raison doit "purifier" cette composante. Cela met toutes les religions du monde en situation d'une "purification" par la raison de l'homme.
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