Voici la citation qu'en fait le blogueur "Perepiscopus"
"La question qui se pose, au fond, est simple et essentielle : voulons-nous laisser notre société se scinder en plusieurs groupes qui s’ignorent et se craignent ? Face à ce danger, une seule voie est possible : nous devons accepter de renouer un vrai dialogue, risquer l’aventure de l’écoute, de la confiance et de l’échange rationnel autour de la question de la foi. Oui, il est urgent de reparler ensemble de la question de Dieu, de lui donner de nouveau toute sa place dans notre culture commune et dans nos échanges publics."
http://www.riposte-catholique.fr/perepiscopus/labbe-grosjean-en-compagnie-de-caroline-fourest#.TrU1mLXtwQA
La prémisse du raisonnement est exacte. Il est vrai que les notions de "christianophobie" et de "blasphème" fragmentent la société. (Comme les notions de "islamophobie" et de "homophobie")
En revanche, il n'y a pas de dialogue possible avec ceux qui violent les droits des enfants, les droits d'expression de la religion et le droit à la santé publique. Le débat étant rigoureusement verrouillé dans le dialogue de sourds (y compris par les partisans involontaires des droits de l'homme), les violateurs de droits fondamentaux ont la voie libre. Car évidemment, Ribes n'a aucun droit à s'emparer de la foi de certains humains pour la retourner gratuitement contre eux. Il n'y a pas débat, il y a insultes. Quant à mademoiselle Catherine Fourest qui utilise la notion de "inquisition" (l'inquisition était un tribunal progressiste), elle utilise cette notion en vue de faire taire et d'empêcher la liberté d'expression et le débat démocratique, même si elle pose en championne de la liberté.
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