23.11.11

Vandalisation du crucifix : cela me rappelle deux choses

A la suite de la pièce "Golgota picinic" et qui est une dérision de la Passion, un crucifix a été vandalisé à Wasnes au bac dans la région de Valenciennes.

Cela me rappelle l'affaire du chevalier de la Barre, où un crucifix édifié par la population avait été vandalisé par un adepte du franc-maçon Voltaire. Cela me rappelle que le pape Pie VII écrivait dans sa bulle "Ecclesiam a Jesu Christo" du 13 septembre 1821 que les "carbonari", émules des francs-maçons (à moins qu'ils n'en aient que les adhérents d'une filiale), avaient pour but principal (entre autres buts principaux) :

"de profaner et de souiller la Passion du Sauveur par quelques-unes de leurs coupables cérémonies ;"

Cela me rappelle aussi que la pièce Golgota picnic est montée avec l'argent des contribuables, ce qui double l'attentat contre la liberté religieuse (financement d'une pièces anti-chrétienne avec l'argent des chrétiens, et prise à partie arbitraire et discriminante d'une croyance, en l'occurrence la chrétienne). Tout cela constitue une violation par le gouvernement et les tribunaux des dispositions de "Convention européenne de sauvegarde des droits de l'homme".

Sans doute faudrait-il expliquer que la Passion est totalement inoffensive, que la foi en cette Passion est libre, mais qu'elle n'a rien d'immoral ou de contraire aux droits fondamentaux et universels de l'homme, qu'au contraire elle perfectionne le respect et l'amour mutuel que se doivent les hommes. Ce serait pour l'État un moyen de réparer ses fautes.

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