11.11.11

La Père Zanotti-Zorkine donne son avis sur les manifestations contre Castellucci

La pièce immonde et dangereuse pour la santé personnelle et publique de Castellucci n'en finit pas de cliver les hommes entre les partisans de la liberté d'expression contre la liberté d'expression, et les partisans des droits de l'homme et de la liberté de l'homme et notamment de la liberté religieuse et de la liberté d'expression.

On connaît  l'extraordinaire parcours (il est un ancien artiste de cabaret) et les dons particuliers du Père Zanotti-Zorkine. Il n'est pas un roublard, lui, comme Castellucci et ses protecteurs. Le Père Zanotti nous dit ce qu'il aurait fait s'il avait été Parisien :



(...) dans un interview de Famille Chrétienne à la question :
"Si vous étiez parisien, seriez-vous venu prier le chapelet devant les théâtres ou se jouait la pièce de Castellucci? "
[Le Père Zanotti] répond :
"...j'aurais traversé le Pont-Neuf, et je serai resté, en soutane, dans mon coin comme d'habitude -ne m'en veuillez-pas, je n'aime pas trop les groupes, les manifs, les coups de gueules, les slogans-, mais j'aurais été là, sous la colonne célébrant les victoires napoléonniennes, soutenant de tout mon coeur la jeunesse élancée dont l'ardeur encore verte se plaît, grâce à Dieu, à ruer dans les brancards, à exprimer souvent avec démesure ce que le coeur ressent! Beauté farouche de la jeunesse, à préserver à tout prix, car c'est au fond la chance de notre société et de l'Eglise que de posséder une jeunesse réactive !"
(Extrait du Forum catholique)

Cette jeunesse sur laquelle crachent des évêques. "Ils ne représentent qu'eux-mêmes" dit Mgr d'Ornellas, le souriant sycophante. Mais prétendent-ils autre chose ? Ils ne sont que des êtres humains ordinaires, certes, ce qui justifie le mépris des d'Ornellas et des Catellucci et les poursuites injustes des injustes magistrats auxquelles applaudissent les vieillards. Mais en tant qu'êtres humains, ces jeunes disent haut et fort devant les sycophantes et les persécuteurs "- «L'homme passe infiniment l'homme.» Vous n'avez pas le droit d'attenter à sa liberté, vous n'avez aucun droit contre ses droits, seriez-vous Pape."

Et je les approuve.

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