2.11.11

L'abbé de Tanoüarn donne une analyse philosophique à propos de Castellucci

Mon blog s'intitule "Juridique et culturel". Sans doute ai-je à cœur de distinguer le juridique du philosophique pour mieux les unir dans la transcendance, selon le mot de Maritain.

Ayant été avocat pendant plus de 30 ans, mon analyse doit beaucoup à ces années passées à tenter de défendre et à réfléchir sur le droit, en même temps qu'à lire des textes fondamentaux. C'est pourquoi, j'ai été intéressé par l'analyse du spectacle de Castellucci par l'abbé de Tanoüarn.

Castellucci, comme probablement ses protecteurs Sarkozy-Delanoë (avec leurs collaborateurs Mitterrand et Mercier), sont des nihilistes. Le nihilisme prône un relativisme absolu (si l'on peut dire, mais la contradiction ne fait pas reculer les révolutionnaires). Le nihilisme prétend que la vie n'est faite que de moments divers sans liens entre eux, sans principe intellectuels, et que l'existence humaine n'a aucune valeur. Les nihilistes tentent de glisser d'entre les intelligences des hommes, comme font les anguilles d'entre leurs mains. C'est pourquoi, Castellucci, qui veut humilier l'homme et l'utiliser, se veut si protéiforme (changeant de forme au gré du moment, de l'interlocuteur). Mais en réalité, il viole les droits de l'homme, même s'il le nie, puisque pour lui vérités et mensonges ne sont que des mots.

Cependant, la société des hommes ne peut accepter la négation des droits universels de l'homme par quelques philosophies ou opinions que ce soient. Les opinions ne sont pas absolument libres dans le cadre des droits universels de l'homme. C'est la vérité qui rend libre (article 30 de la Déclaration universelle des droits de l'homme) et aucun droit de l'homme ne peut être invoqué pour en violer un autre. C'est pourquoi le nihilisme n'a pas sa place dans la société des hommes et ceux qui luttent contre lui luttent pour l'ensemble de l'humanité, pour la vérité de l'homme qui le rend libre.

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